Jane Birkin : son petit-fils balance sur la drogue et l'alcool… "C'était tellement violent"

En cette fin d'année 2023, le clan Gainsbourg-Birkin est décidément sous le feu de tous les projecteurs. Il faut dire qu'entre l'ouverture par Charlotte Gainsbourg de la maison de son père, le 5 bis rue de Verneuil à Paris, au grand public, et la publication d'un des ouvrages de Kate Barry par son fils, My Own Space, l'actualité familiale est chargée. Émotionnellement d'abord. Et ce n'est pas Roman de Kermadec, fils de la regrettée Kate Barry, qui dira le contraire. 

Roman de Kermadec ne croit pas à un accident : il donne sa version 

En publiant My Own Space le 1er septembre dernier, Roman de Kermadec a accepté que le public fouille dans ses souvenirs. Car cet hommage réveille en ce machiniste aujourd'hui âgé de 36 ans bien des blessures. Le 11 décembre 2013, le clan Birkin a dû faire face à un terrible drame : la disparition de Kate Berry, la fille de Jane Birkin et de John Barry, décédée alors qu'elle n'avait que 46 ans.

Son fils, lui, en avait 25. La célèbre photographe est tombée du 4e étage de son immeuble parisien du 16e arrondissement. Et la thèse de l'accident a tout de suite été privilégiée, notamment par sa sœur, Charlotte Gainsbourg, et sa mère, Jane Birkin. Elle était alors à l'apogée de son art. Mais selon son fils, elle ne l'aurait pas supporté. En effet, le jeune homme habituellement discret a accepté de revenir sur le décès brutal de sa mère dans les colonnes de Paris Match le 19 octobre dernier. Et il a contré la version de sa grand-mère et de sa tante.

Était-ce réellement un accident ? "Pour moi, non", a-t-il assuré. "Elle était dépressive, sous antidépresseurs. Elle a recommencé à picoler un peu, de temps en temps. Je voyais bien qu'elle ne gérait pas le truc", a-t-il précisé. Avant d'ajouter : "Elle se sentait comme le vilain petit canard avant de devenir une photographe accomplie et une super mère. Mais je ne sais pas ce qui s'est vraiment passé dans sa tête le 11 décembre 2013".

Et de conclure, en évoquant le compagnon de sa mère de l'époque, Oury : "Le jour du drame, elle devait dîner avec eux tous (avec Oury, et ses cinq enfants, ndlr). A-t-elle été prise d'un coup de sang ? D'un coup de folie ? On ne saura jamais. Je peux concevoir que, parfois, quand il y a quelque chose de si profond, on veut que ça s'arrête et on passe à l'acte sans réfléchir…". 

Jane Birkin : son petit-fils Roman de Kermadec balance sur la drogue

Après la mort de sa mère, Roman de Kermadec a donc été se réfugier chez son illustre grand-mère, Jane Birkin, décédée le 16 juillet 2023 dernier. Et il y a sombré dans la drogue et l'alcool. Ce n'était d'ailleurs pas la première fois puisque sa consommation excessive d'alcool et de drogues dès l'âge de 18 ans avait conduit sa mère à l'envoyer au Canada pour sa toute première cure de désintoxication.

"Je suis allé vivre chez ma grand-mère et j'ai sombré. Je me suis assommé d'alcool, c'était tellement violent de voir mon univers s'effondrer, d'être orphelin à 25 ans, sans comprendre vraiment pourquoi. J'étais en colère contre elle, contre le monde entier et, en même temps, si triste. Et c'est ce que je ressens encore aujourd'hui vis-à-vis de sa mort", a-t-il confié à nos confrères de Paris Match. 

Aujourd'hui, il est totalement sorti de cette impasse. Et de conclure : "Il y a un terreau, et en ce qui me concerne, mon enfance compliquée, l'absence de père, une famille d'artistes qui vit sous les projecteurs, tout ça fait de moi un bon candidat à la consommation excessive d'alcool, de drogue et ce qui va avec. Au début, ça me semblait rock'n'roll, cool. Et je pensais trouver ma liberté. J'ai vite vu que c'était une prison".