Olivier de Kersauson fête ses 79 ans : liens avec Le Pen, femme, origines nobles… Tout savoir sur le navigateur

Olivier de Kersauson, le baroudeur des mers, ne passe pas encore le cap des 80 ans, mais s'en approche. Il fête ses 79 ans le 20 juillet. Mais que savez-vous vraiment du navigateur ?

Olivier de Kersauson fête ses 79 ans : liens avec Le Pen, femme, origines nobles… Tout savoir sur le navigateur
© Vim/ABACA

Olivier de Kersauson continue à faire partie de la bande à Ruquier. Il est l'un des sociétaires de l'émission Les Grosses Têtes. Avec son franc-parler et son tempérament tempétueux, il est l'un personnage piquant du programme et a sorti un livre fin 2022 Véritas Tantam où il revient entre autres sur son cancer du poumon qu'il a réussi à vaincre en 2018. "Moi j'étais déjà vieux donc en fait j'avais fait tout ce qui était intéressant à faire. Ce n'était pas un drame si je disparaissais", avait-il dit sur Paris Première à propos de sa maladie. Découvrez le portrait de ce marin prêt à affronter toutes les tempêtes, qui fête ses 79 ans ce 20 juillet.

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Olivier de Kersauson est-il proche des Le Pen ?

La famille d'Olivier de Kersauson et les Le Pen ont toutes les deux des racines bretonnes. Elles ont vécu dans le Morbihan et d'après Libération, "à la Trinité, le fief historique des Le Pen, les vacances d'été se passaient ensemble." Toujours selon la même source, Olivier de Kersauson aurait appris à naviguer sur le "Général Cambronne", le bateau du père de Marine Le Pen.

Cependant, l'ami de Laurent Ruquier ne semble pas partager les idées du parti et ne peut avoir gardé de lien avec cette famille d'après son frère Florent. "Olivier a été copain avec les Socialos, ensuite avec les Sarkozystes, ensuite avec machin... J'ai vu Glavany à la maison, j'ai vu etc… Il a été copain avec tout le monde et maintenant il dit du bien de Madame Macron, ce qui est très bien. Il faut dire du bien de Madame Macron, elle doit se sentir seule de temps en temps. Donc mon frère a ses opinions et j'ai les miennes", a déclaré Florent De Kersauson quand il a rejoint le Rassemblement national en 2021.

Où habite Olivier de Kersauson ?

S'il vient à Paris pour le travail et en Bretagne, sa région de cœur, son port d'attache à l'année est à Tahiti. Depuis une vingtaine d'années, il vit à Fenua. Dans son livre Promenades en bord de mer et étonnements heureux, il explique ce qui lui plaît dans cette destination lointaine. "Lorsque l'on atterrit à Faa'a, l'aéroport de Tahiti, l'odeur sur le tarmac, c'est le lagon et la fleur de Tiare, son parfum. Lorsque l'on atterrit à Brest, c'est l'odeur de la mer et du vent du large, ça ne sent pas l'aéroport ni le dioxyde de carbone. Ce sont les deux seuls aéroports que je connaisse où, à la descente de l'avion, on est olfactivement en contact avec le pays."

Il retrouve beaucoup de similitudes avec ce morceau de la France qui lui est chère et la Polynésie. "Je trouve que Brest et la Polynésie se ressemblent" confirme-t-il. C'est certainement pour ça qu'il a choisi d'y poser ses bagages.

Olivier de Kersauson est-il marié ?

Il a été marié une première fois avec Caroline Piloquet-Verne avec laquelle il a eu Arthur en 1980. Malheureusement, sa femme est décédée en 2005. Il a été très meurtri par cette disparition. Trois ans plus tard, il retrouve le sourire avec Sandra qu'il a rencontré en Polynésie. C'est aussi pour ça qu'il a choisi de s'y installer. "Si tu as la chance de rencontrer quelqu'un avec qui une expérience aussi démente, car c'est dément, est possible, à mon avis, il faut la tenter", a-t-il expliqué dans Paris Match. Il est en revanche très discret sur le métier de sa belle et sur leur rencontre. Ils se sont mariés en 2013 à Brest et en 2014 sur le petit atoll de Fakarava.

Olivier de Kersauson est-il noble ?

Avec son côté parfois bourru, on en oublie que son nom a une particule. Et pourtant, le navigateur est bien issu de la noblesse. Il est même vicomte. Il n'a pourtant pas vécu une enfance dorée. Il a été élevé à la dure dès son plus jeune âge dans un pensionnat chez les jésuites dans la Sarthe.

"Nous sommes une centaine à dormir là. Le matin, en hiver, il y a du givre sur les fenêtres, un tuyau d'eau avec des trous pour une toilette. Six heures trente, debout ! Un surveillant tape dans ses mains et crie : 'Benedicamus Domino' ('Louons le Seigneur'). Et nous devions répondre : 'Déo gratias' ('Grâce à Dieu'). La journée invariablement débutait ainsi", se remémore-t-il. Les professeurs n'hésitaient pas à corriger les élèves. "Ils nous foutaient d'énormes baffes. Ils nous faisaient installer, pendant des heures, à genoux sur des règles en fer avec un bouquin que l'on devait porter à bout de bras". On est très loin de la vie de château....