Yannick Noah a choisi son fils comme seul "héritier"... "Point barre" !

C'est au micro du podcast d'Europe 1, Yannick Noah, Entre vous et moi, que le chanteur a fait des révélations sur les terres de son enfance au Cameroun, là où il est chef du village d'Étoudi, une petite localité rattachée à la capitale économique, Yaoundé. Il a aussi dévoilé une importante décision par rapport à son fils, Joakim Noah.

Yannick Noah : son fils aîné sera son héritier

Yannick Noah a repris les rênes de son village du jour au lendemain. "Lorsque mon papa est parti, c'est là que je suis devenu le chef, officiellement", a-t-il expliqué. Il doit ainsi, à son tour, avoir un héritier pour le remplacer après sa mort. Dans le podcast, l'ancien tennisman a affirmé clairement son choix. Il a déclaré : "Joakim est l'héritier, point barre. Voilà, c'est fait". 

Mais pourquoi a-t-il choisi son fils aîné pour le succéder dans son rôle de chef de village, lorsque l'heure viendra ? "C'est mon fils aîné, c'est Joakim, il est spirituellement connecté à ici. Il était très proche de papa, du Cameroun et de maman en France. Il était très très proche de papa, papa Isaac". Le chanteur a tout de même tenu à préciser que "tous ses enfants" étaient proches de leur grand-père. Il a ajouté : "Mon papa avait ce lien avec mes enfants". Il a aussi assuré que ceux-ci comprenaient toute la mesure du rôle de chef de village : "C'est pas juste un club avec un hôtel".

Comment "tonton" Yannick Noah est devenu "Majesté"

Dans ce même épisode, Yannick Noah a expliqué comment il était devenu chef de son village. Tout a été très soudain. "J'étais à New York, j'étais à Paris… Là, je débarque et tout d'un coup papa part et je suis chef", a-t-il relaté. Il a aussi expliqué : "Moi, c'était toujours Yann, 'tonton Yann', 'papa Yann'. Et maintenant, c'est 'Majesté'. Ok, bon... Il faut que je joue le jeu, c'est étrange". L'ex-tennisman est très surpris, mais doit s'adapter vite à son nouveau rôle et aux fonctions qui vont avec.

Yannick Noah, chef de village : "On n'a pas la carte vitale ici"

Son quotidien de chef de village n'est pas toujours simple. Il doit par exemple gérer les nombreuses demandes des habitants. "Mon interlocuteur a une doléance, (...) le dernier recours si elle n'arrive pas à s'en sortir, c'est de venir voir le chef du village. Et si je peux et bah, je l'aide", a-t-il expliqué. Mais cette mission peut-être difficile : "C'est infini les doléances. Les trois quarts du temps, je ne peux pas. (...) Parfois, je peux et c'est avec plaisir".

"C'est beaucoup de problèmes de santé, on n'a pas la carte vitale ici. Il y a des gens qui n'ont pas 300 euros pour payer une intervention et quand il ne paye pas et bien, il meurt. C'est comme ça que ça se passe ici", a-t-il expliqué. Afin d'aider les habitants du mieux qu'il peut, il a fondé un "mini dispensaire dans le village", pour les premiers soins. Un chef de village qui prend son rôle au sérieux.