Samuel Étienne accusé de sexisme : "trop de coucougnettes", même Valérie Damidot s'insurge...

En plus d'être journaliste sur les ondes de France Télévisions, et d'animer le très célèbre jeu de France 3 Questions pour un champion, Samuel Étienne est désormais un streamer aguerri. Depuis décembre 2020, l'animateur âgé de 51 ans anime une revue de presse quotidienne sur la plateforme plébiscitée par la jeune génération : Twitch.

Et le 28 avril dernier, le cinquantenaire avait donc décidé d'inviter dans son émission L'hebdo est tienne quatre jeunes hommes tous issus du milieu du gaming. Problème : l'un des sujets du jour n'était autre que le sexisme dans le monde des jeux vidéos… Il manquerait pas quelque chose sur le plateau ? Des femmes peut-être ?

Samuel Étienne accusé de sexisme sur les réseaux sociaux : polémique...

Ce casting exclusivement masculin - composé donc de Laink, Momam, Zack et Julien Chièze -, n'a donc pas échappé à la Toile. Et surtout pas à Grink, à l'origine de la polémique, dont le Tweet sur le sujet a été vu près de quatre millions de fois. Et a mis, il faut bien l'avouer, le feu aux poudres en un rien de temps. "C'est terriblement con d'inviter 4 mecs pour répondre à cette question quand même, quelle blague", a en effet écrit l'utilisateur.

Avant d'être repris et approuvé par des dizaines d'autres. Même l'animatrice Valérie Damidot s'en est mêlée ! Dans un tweet court mais efficace, la pro de la déco a jugé qu'il y avait sur ce plateau "trop de coucougnettes pour parler sexisme". Difficile de lui donner tort !

Samuel Étienne sexiste ? Le journaliste répond fermement 

Ni une ni deux, le journaliste et animateur s'est défendu dans la foulée sur son compte Twitter. Dans une série de tweets des plus exhaustives (il en a écrit 18 au total !), Samuel Étienne s'est adressé à celles et ceux qui l'ont "attrapé par le col" et a dénoncé "certaines pratiques sur Twitter où le jugement hâtif prend souvent le pas sur la réflexion". Le principal concerné, qui programme seul ses émissions et ce des semaines à l'avance, a ensuite expliqué que ce manque de représentation féminine était un "hasard de programmation".

Ce père de deux enfants, Malo et Solal, a continué en indiquant avoir trouvé "cohérent de leur demander (à ses invités, ndlr) ce qu'ils pensent de l'enquête de l'Ifop [pour GamerTop, ndlr] qui confirme chiffres à l'appui ce que tout le monde sait : oui, le monde du gaming est caractérisé par des comportements sexistes d'une partie importante des joueurs". Et à lui de poursuivre : "Les gameuses et streameuses en souffrent depuis longtemps. Je le sais d'autant mieux que j'ai déjà reçu sur ma chaîne Twitch de nombreuses streameuses et gameuses ainsi que des journalistes femmes qui ont pu en témoigner, dans mes rendez-vous 'La Rencontre Est Tienne' ou 'L'Hebdo Est Tienne'".

Avant de conclure dans un tweet final : "Le sexisme est une chose trop grave pour que les garçons ne puissent pas s'en emparer, comprendre leurs torts éventuels, réfléchir aux solutions. Ce n'est pas en niant à la moitié de l'humanité de droit de s'exprimer sur le sujet qu'on avancera".

Une position ferme et pour le moins assumée qui n'a pas vraiment convaincu ses détracteurs. Affaire à suivre.