Enora Malagré furieuse : "Bougez-vous ! Ou alors démissionnez", ce tacle envoyé à... (on comprend sa rage)

Ce mardi 28 mars 2023 avait lieu la Journée mondiale contre l'endométriose, une maladie chronique dont souffre aujourd'hui une femme sur dix. Et dont l'ancienne chroniqueuse de TPMP, Enora Malagré, souffre elle aussi. Invitée par Marina Carrère d'Encausse à prendre la parole à ce sujet sur le plateau de son émission Le Magazine de la santé, l'animatrice et apprentie comédienne de 42 ans n'a pas mâché ses mots à l'égard du gouvernement, une ministre en tête...

Enora Malagré écœurée contre le gouvernement 

Particulièrement investie dans la lutte contre l'endométriose, et dans la prise en charge de cette maladie de la femme, Enora Malagré profite de sa notoriété pour faire entendre sa voix, et celle des autres malades. Très active sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram, la quarantenaire a profité de cette journée mondiale pour tacler la secrétaire d'État auprès d'Élisabeth Borne : Marlène Schiappa. "Je suis en colère", a martelé l'ancienne acolyte de Cyril Hanouna sur Instagram. "J'en parle énormément ici, j'essaie au mieux de vous informer, de vous aider, je vous lis, nous partageons notre souffrance commune et nos astuces pour tenir. Merci. Merci d'être si courageuses et de m'aider à donner de la voix", a-t-elle poursuivi.

Avant de continuer, visiblement remontée (et il y a largement de quoi !) : "Je suis en colère. On ne peut pas compter sur le gouvernement, qui, il y a 1 an nous avait promis monts et merveilles en mettant en place une soit disant stratégique nationale. 1 an après ... RIEN. Marlène Schiappa qui est tout de même la secrétaire d'état à la vie associative ne nous a jamais reçu. Jamais ! Elle n'a pas non plus daigné venir à l'énorme rassemblement que nous avions organisé au Palais de Tokyo, en octobre dernier", a-t-elle continué.

Avant d'appeler les pouvoirs publics à faire le travail : "Plutôt que de parader sur les plateaux télé et dans les soirées caritatives où les tapis rouges et les people vous font de l'œil, plutôt que de créer des podcasts, plutôt que d'écrire des livres qui enfoncent des portes ouvertes, mesdames ... Mettons-nous à la table et avançons !". Et à Enora Malagré de conclure, sur un ton on ne peut plus cash : "Bougez-vous ! Ou alors démissionnez, et laissez la place !".

Elle veut la démission de Marlène Schiappa

Un discours qu'elle a donc répété au micro de Marina Carrère d'Encausse sur le plateau du Magazine de la santé diffusé sur France 5. "Autre chose, dans ce gouvernement il y a une femme qui s'appelle Marlène Schiappa, qui est la secrétaire d'État aux associations, qui ne nous a, ni les assos de patientes, ni les assos - comme Info Endometriose - de sensibilisation, jamais reçues", a déclaré celle qui est aussi la marraine de l'association. Avant de persister : "L'appel que je lui lance c'est qu'elle démissionne". Et de signer : "Je pense qu'il est tant de démissionner (…) Je pense qu'il faut que quelqu'un d'autre prenne ce poste. Quelqu'un peut-être de plus compétent, de plus au fait de ce qu'il se passe". 

Enora Malagré fait des confessions touchantes sur sa vie privée 

Également auteure d'un livre poignant sur le sujet, Le cri du ventre, paru en 2019, Enora Malagré s'est montrée totalement sincère ce mardi 28 sur France 5. Elle s'est même confiée sur les conséquences que l'endométriose a pu avoir sur son quotidien, notamment sur sa vie amoureuse. "Il y en a eu quelques-uns (des compagnons, ndlr) qui se sont fait la malle. Non, non mais vraiment, j'ai eu des échecs à cause de la maladie", a-t-elle d'abord expliqué. "La maladie m'a quand même enlevé beaucoup de choses. Elle m'a enlevé une partie de ma joie. Elle m'a enlevé ma maternité. Elle m'a aussi enlevé quelques compagnons, qui n'étaient probablement pas les bons. Et là j'en ai un qui résiste", a-t-elle ensuite déclaré.

Avant de rendre hommage à celui qui partage aujourd'hui sa vie, et son combat, Hugo Vitrani. "On vit à trois. Il y a le couple et il y a l'endométriose. Et ça a été très compliqué de trouver quelqu'un qui accepte et puis avec qui j'ai eu l'occasion de me livrer. D'ailleurs je l'ai fait assez vite. Je me suis dit : si on me prend, il faut me prendre avec cette petite valise-là", a conclut celle qui a également avoué avoir "fait une croix" sur le fait "d'être enceinte".