Bruno Pelletier (Notre Dame de Paris) : overdose, alcool, drogues... une vie Rock'n'roll, il échappe de peu à la mort

Bruno Pelletier, que le public a découvert grâce à la comédie musicale "Notre-Dame de Paris", a évoqué son passé "Rock'n'roll" qui a failli l'emporter et l'élan de vie qui a suivi. Alors qu'il fête cette année ses 40 ans de carrière, l'artiste a encore beaucoup de projets en cours...

Bruno Pelletier (Notre Dame de Paris) : overdose, alcool, drogues... une vie Rock'n'roll, il échappe de peu à la mort
© Bobylev Sergei/Tass/ABACA

Il a touché le fond pour mieux remonter. Invité vendredi 3 février de l'émission Ça commence aujourd'hui (France 2), présentée par Faustine Bollaert, le chanteur Bruno Pelletier s'est livré sur son sombre passé. Celui qui est surtout connu pour avoir interprété le personnage de Pierre Gringoire dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris explique être tombé, à la vingtaine, dans l'alcool et la drogue, au point de frôler la mort. Une expérience qui l'a aidé à remonter la pente.

Bruno Pelletier et ses addictions : à quoi a-t-il touché ?

"J'avais la vie d'un jeune, dans la vingtaine, qui explore, qui essaye un peu tout. Et ça m'a amené sur certaines voies de contournement de la musique, pas toujours super", détaille le Québécois qui a magistralement interprété le titre Le temps des cathédrales. Son ancien mode de vie, le comédien de 60 ans le décrit comme  "Rock'n roll". "Pendant quelques années", il a consommé "alcool" et "drogue" sans grande modération.

Heureusement pour lui, Bruno Pelletier est sorti de cette mauvaise passe "assez rapidement", après avoir "eu une très mauvaise expérience" : "une overdose" qui aurait pu lui être fatale et qui l'a conduit droit à l'hôpital. Quand certains ne peuvent s'empêcher de replonger, cette expérience a pour l'artiste été un déclic. "Là, j'ai réalisé que si je voulais vraiment faire ça comme métier, […] il fallait absolument que je sorte de cette espèce de rouage qui était très malsain", expose-t-il à Faustine Bollaert.

Bruno Pelletier : comment il est sorti de la drogue

La porte de sortie a pour lui été le sport, et plus précisément les arts martiaux. Avant de se consacrer pleinement à la musique, Bruno Pelletier avait ouvert son propre club de karaté avec un ami. "Les arts martiaux m'ont aidé, mais aussi la discipline que j'avais acquise. Je me suis mis à travailler, vraiment sérieusement, et puis les choses sont arrivées au début de ma trentaine", a-t-il développé.

C'est en effet à cette époque que l'artiste est approché par le producteur et parolier canadien Luc Plamondon, créateur de la comédie musicale Notre Dame de Paris qui offrira enfin à l'artiste déchu son heure de gloire. "Ça a été déterminant dans ma vie. Il est devenu un ami et on a fait trois grandes comédies musicales ensemble. Il a écrit mes albums en solo", a expliqué l'invité de la femme de Maxime Chattam avec beaucoup de reconnaissance. Il peut aujourd'hui se vanter d'avoir vendu à lui seul deux millions d'albums et de singles.

Que devient Bruno Pelletier ?

Depuis le 28 janvier, Bruno Pelletier incarne, aux Folies Bergère à Paris, Eliot Ness dans le spectacle musical Al Capone, qui retrace le parcours du célèbre gangster américain à l'époque de la prohibition. Il joue notamment aux côtés de la chanteuse Anggun et de Roberto Alagna.

Le comédien, qui fête ses 40 ans de carrière, a également écrit un livre, intitulé Il est venu le temps..., dans lequel il s'entretient avec le journaliste québécois Samuel Larochelle. Il y évoque notamment sa famille, ses débuts en musiques à Québec, ses réussites, ses échecs, mais surtout son anxiété de performance. "Il faut montrer qu'on sait ce qu'on fait quand on est sur scène : il faut être fort. Mais tu peux être fort et tout petit en dedans, c'est un peu ça que je raconte", déclare-t-il dans les colonnes du journal québecois Le Soleil.