Edouard Baer prêt à quitter Paris à son tour ? : "J'ai mille colères", l'acteur habite la capitale mais s'agace...

Après Stéphane Bern, Eddy Mitchell et bien d'autres, Edouard Baer rejoint la (longue) liste de ces célébrités qui n'apprécient plus Paris. L'acteur de 55 ans affirme auprès du Parisien week-end qu'il a "mille colères" en ce qui concerne la Ville Lumière. "Le fait que les familles nombreuses ne peuvent pas se loger à Paris, que la vie y est difficile pour les personnes âgées qui, avant de traverser, doivent regarder de huit côtés différents", a-t-il déploré.

Edouard Baer : pourquoi il a "mille colères" contre Paris

"Paris a encore de la grandeur quand on est nombreux dans les rues. Pour cela, il faut que la ville soit habitable, qu'on puisse s'asseoir dans l'espace public, s'installer dans des troquets en consommant une bière ou un café à un prix raisonnable. C'est important qu'il y ait encore des lieux où les gens puissent se rencontrer", a détaillé le comédien.

Si la capitale française reste parmi les villes les plus visitées au monde, une partie de ses habitants préfèrerait plier bagages et s'installer dans un endroit plus calme ou plus ensoleillé. C'est le cas d'Edouard Baer, qui a des envies d'ailleurs mais reste Parisien pour une raison bien précise : "Je suis resté car ceux que j'aime vivent ici. Il y a des moments où on aime sa ville, d'autres où on s'en lasse, puis où on la re-aime... Puisque je ne pars pas, j'essaie de l'aimer à nouveau. Et ça ne veut pas dire tout trouver formidable". Après tout, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise situation...

Edouard Baer : ce qu'il apprécie (tout de même) à Paris 

Malgré son désamour pour la capitale française, Edouard Baer sait nuancer les choses et ne peut s'empêcher de faire l'éloge de la diversité qui règne dans la Ville Lumière : "Il n'y a pas plus international que Paris. C'est l'avantage des capitales. On y trouve des Parisiens à la Guitry, des gens qui viennent d'ailleurs. Mais aussi d'autres qui sont nés ici. On devrait tous s'approprier cette ville. J'aime l'envisager dans son universalité".

Et tandis que l'interview auprès du Parisien se déroulait au Bistro des Halles, dans le 1er arrondissement de la capitale, Edouard Baer n'a pas rechigné à chanter les louanges de ce quartier. "On est au cœur de Paris : le prix du mètre carré est exorbitant mais, dans la rue, il y a quand même une mixité sociale grâce au centre commercial des Halles et aux gares RER qui permettent de venir ici depuis différentes banlieues. Et puis, ce quartier a un passé. Il compte encore de vieux bistrots. Ils sont rassurants pour ceux qui ne sont pas à l'aise dans les endroits branchés".