Georgette Lemaire : La chanteuse des années 60 en deuil, elle pleure la mort de son fils Yvan

Georgette Lemaire a perdu son fils aîné. Yvan est mort au début du mois d'octobre, révèle le magazine France Dimanche. Une information repérée par Purepeople. Le sexagénaire aurait été inhumé le 17 octobre au cimetière de Montmartre, à Paris. Il serait décédé des suites de ses multiples addictions qui avaient entaché sa santé.

Yvan était le fruit de l'amour de Georgette Lemaire pour Daniel Lemaire, un garçon de café dont elle s'est épris dans sa jeunesse. Ensemble, ils ont eu trois fils : Yvan, Pascal et Antoine. La star aujourd'hui âgée de 79 ans avait raconté que la vie de son aîné n'avait pas été simple. "Yvan n'a eu que des drames dans sa vie – un peu comme moi", confiait-elle à Platine magazine, un trimestriel consacré à la variété française qui ne paraît plus depuis 2015, dans une interview parue en 2009.

La chanteuse coupée de ses petits-enfants

Yvan était lui-même papa et avait deux fils prénommés Hugo et Arthur, désormais orphelins. Des petits-enfants que la chanteuse qui a connu la gloire dans les années 60 et 70 ne connaît pas très bien. L'un des "drames" de sa vie.

En effet, dans la même interview accordée à Platine, Georgette Lemaire partageait ses peines de grand-mère. Elle expliquait que Chloé, la fille de son fils cadet Antoine, était "la seule des quatre" qu'elle côtoyait. L'interprète de Vous étiez belle Madame s'épanchait un peu plus sur la situation, détaillant : "Je n'ai vu ma petite fille Clara (ndlr, la fille de Pascal) que six fois en vingt ans. Après quoi, elle a voulu me connaître. Comme ça s'est bien passé, elle a dit à son père Pascal : 'Je m'entends bien avec ma grand-mère', mais ce n'est pas pour ça que je la vois... Le seul que j'ai vu grandir c'est Hugo car j'ai pris un avocat pour en avoir la garde."

Des violences conjugales qui ont marqué sa vie

Côté coeur, Georgette Lemaire a été mariée à deux reprises : à Daniel Lemaire ainsi qu'à son pianiste, Bob Sellers. Une vie qui n'a pas été simple pour la chanteuse, victime de violences conjugales. "Oui, mon mari m'a tabassée, révélait-elle dans les pages de Platine. Cependant, pas au point de me tuer. J'ai quand même été, comme elle (Marie Trintignant, ndlr), victime des hommes." Mais aussi des problèmes d'argent, à tel point que les huissiers ont été dépêchés à son domicile. "J'ai vécu expulsion sur expulsion. Et si je suis encore là,  (...) c'est grâce à deux ou trois amis qui m'ont aidée à tenir toute ma vie." Soutenue par le maire de la ville de Créteil, où elle avait trouvé refuge dans un HLM, elle tentait alors de réunir de l'argent pour payer son loyer.