Macha Méril : son cri du coeur contre Depardieu (et ce qu'il mange)

Macha Méril, née dans une famille de la noblesse russe, a vécu plusieurs années en Ukraine. Elle a donc été invitée sur les ondes de RMC ce 27 février pour débattre de la guerre provoquée par Vladimir Poutine sur le sol ukrainien. L'actrice de 81 ans a tenu à défendre le peuple russe, qu'elle différencie du chef d'Etat. "Ils sont nombreux à être opposés à cette guerre", a indiqué la veuve de Michel Legrand, en assurant combien "les russes en bavent" aussi. Selon elle, il faut surtout "boycotter les choses à Saint-Pétersbourg à Sotchi". "Je félicite les sportifs qui ne veulent pas y aller. En France, il faut qu'on fasse écho à cette partie de la population qui est très nombreuse, qui a la trouille en Russie de manifester, et qui a besoin de nous", a-t-elle lancé au micro de la matinale de RMC.

Macha Méril dézingue Gérard Depardieu

La comédienne a également été interrogée sur Gérard Depardieu, citoyen russe depuis 2013, qui a publié un cliché de son "amitié" avec Poutine juste avant le début du conflit ouvert. S'il a depuis supprimé sa publication, l'acteur n'est pas vraiment entré dans les bonnes grâces de Macha Méril. "Écoutez qu'il se démerde! Alors lui, je ne sais pas dans quelle situation il est, mais j'espère qu'il va prendre conscience", a-t-elle lâché,

Agacée par le comportement fanfaron du monstre sacré du cinéma français, qui a révélé ses deux nouvelles nationalités il y a quelques jours, la star n'a pas mâché ses mots: "Et de toute façon, Depardieu est en France vous savez, c'est en France qu'il travaille. Il a beau dire qu'il a de la sympathie pour la Russie, c'est quand même ici qu'il mange du fromage et du vin rouge hein. Alors qu'il ne nous embête pas!". De quoi remettre les pendules à l'heure.

Gérard Depardieu brise le silence sur la guerre

Ce mardi 1^er mars, le comédien de 73 ans s'est finalement exprimé pour la première fois sur la guerre. "La Russie et l'Ukraine ont toujours été des pays frères. Je suis contre cette guerre fratricide. Je dis: 'Arrêtez les armes et négociez !'", a-t-il fait savoir via un communiqué AFP.