David Pujadas, "un animal à deux têtes" qui "aime et a beaucoup aimé"

David Pujadas est un amoureux passionné. Le journaliste s'est confié au "Monde" sur sa vie sentimentale, les femmes de sa vie, ses enfants, sa famille et son caractère particulier qui lui fait mettre "les deux doigts dans la prise".

David Pujadas, "un animal à deux têtes" qui "aime et a beaucoup aimé"
© Alain ROBERT/SIPA

David Pujadas n'est pas de ceux qui broient du noir facilement. Le journaliste de 56 ans, évincé de France 2 en 2017, affiche un tempérament plutôt optimiste... contrairement aux bruits de couloir selon lesquels il aurait été viré de la chaîne pour son mauvais caractère. "Je raisonne beaucoup par intuition, cela peut dérouter, me rendre impatient… Mais mille fois moins qu'avant", a-t-il assuré au Monde. Il refuse d'ailleurs de céder à la panique et d'instiller un climat d'angoisse dans son émission sur LCI, 24h Pujadas, L'info En Questions. "Il se pourrait bien que nous vivions l'époque la plus pacifique depuis que le genre humain existe", a-t-il même lâché en citant le livre du professeur de psychologie à Harvard Steven Pinker, La Part d'Ange en Nous, sorti en 2017. Et de déplorer: "Les médias agitent trop les peurs".

David Pujadas : enfants et vie amoureuse

Un journaliste optimiste, voilà un sacré oxymore. Mais qu'est-ce qui pousse l'ancien présentateur du journal de 20h sur France 2 à voir le verre à moitié-plein? "Sûrement" le fait d'être père de quatre enfantsEsther, 26 ans, Adèle, 22 ans, nées d'une première union, Adam, 13 ans, et Rose, 11 ans, fruits d'un autre amour.
L'amour aussi, lui donne des ailes. Il n'est plus en couple avec la mère "des deux petits" depuis cinq ans, mais son cœur bat à présent pour une personne dont il tait le nom: "J'aime et j'ai beaucoup aimé. Et ça, c'est comme les enfants, il ne faut pas le sacrifier".

David Pujadas, "un animal à deux têtes"

Enfin, David Pujadas a foi en l'avenir lorsqu'il médite sur le chemin qu'a parcouru son père, qui vendait des fruits à Barcelone à 13 ans, lorsque des touristes suisses lui avaient proposé du travail. "Il en a profité pour parcourir l'Europe, apprendre six langues et devenir interprète. Des parcours comme celui-là, ça rend optimiste", a-t-il ajouté, toujours au Monde.
Pour autant, l'homme de médias, qui a passé ses vacances chez sa mère à Rouergue, garde les pieds sur terre: "Je suis un animal à deux têtes: l'année, c'est les deux doigts dans la prise, et les vacances, je ne vais pas dire 'aimer et être aimé' mais c'est… mon autre planète. A chaque fois, on se dit que c'est la vraie vie. Et après, on remet les deux doigts dans la prise et on y va".