Sarah Ferguson face à Diana : "grosse", "Duchesse de Porc", orteils léchés...

Sarah Ferguson a longtemps été la paria de la famille royale. Trainée dans la boue par les tabloïds, la belle-fille d'Elisabeth II a été "traumatisée", a souffert de "graves soucis de santé mentale" et avait de nombreux points communs avec Lady Di. La duchesse d'York s'est confiée comme jamais auprès de People...

Sarah Ferguson face à Diana : "grosse", "Duchesse de Porc", orteils léchés...
© REX//SIPA

Le mariage de Sarah Ferguson et du prince Andrew était bien loin d'être parfait. Et les tabloïds n'ont guère facilité leur union. La belle-fille d'Elisabeth II est revenue sur ces moments compliqués, dans une interview à People, à l'occasion de la sortie de son roman Her Heart for a Compass, le 3 août. La duchesse d'York, désormais âgée de 61 ans, s'est notamment souvenue du sobriquet que lui avaient donné les médias après ses deux grossesses qui lui avaient valu une silhouette plus ronde: "la duchesse de Pork ("porc" en anglais, ndlr)".
"Dans les années 80, il y avait Diana, qui était si belle, et il y avait Fergie, grosse et un peu ringarde. Nous étions juste là pour que d'autres se fassent beaucoup d'argent sur notre dos. À l'époque, aucune de nous deux ne le réalisait", a-t-elle raconté sans ambages. 

Sarah Ferguson : ses (tristes) points communs avec Lady Di

Entre Lady Di et Sarah Ferguson, les points communs ne manquaient pas. Toutes deux étaient par exemple sujettes à des troubles alimentaires. La princesse de Galles souffrait de boulimie, tandis que la duchesse d'York était atteinte d'hyperphagie: "Diana et moi, nous avions toutes les deux nos soucis de santé mentale, et nous en parlions régulièrement. Elle me disait : 'Fergie, souviens-toi d'une chose: Quand on est sur un piédestal, il est si facile d'en tomber. Et toi, tu es au fond. Tu ne peux que t'élever.' Nous avons été mises en scène comme la sainte et la pécheresse. Et le plus important pour nous était que nous restions solides, ensemble. Et c'est ce que nous avons fait, qu'importe ce que la presse pouvait écrire".

Sarah Ferguson : orteils léchés et réputation brisée

En 1992, après six ans d'union, la belle-fille d'Elisabeth II était surprise par le Daily Mirror, en compagnie d'un riche Texan, John Bryan, qui lui léchait les orteils tandis qu'elle se dorait topless au soleil, au bord d'une piscine de Saint-Tropez. A cette époque, son couple battait déjà de l'aile entre les rumeurs de tromperie, les longues absences du prince Andrew et l'omniprésence des paparazzi. Mais ces nouvelles photos étaient la goutte de trop et surtout, elles entachaient l'image de toute la famille royale.
Lorsqu'il a découvert les clichés, le prince Philip, qui appréciait pourtant particulièrement sa belle-fille, est entré dans une colère noire et l'a traitée comme une paria. Les époux se sont séparés cette année-là, et ont officiellement divorcé en 1996.

Sarah Ferguson, "détruite" : ses "soucis de santé mentale" 

Dès lors, les tabloïds n'ont pas lâché Sarah Ferguson d'une semelle, rivalisant de titres racoleurs et toujours sur le qui-vive pour documenter ses dernières frasques. De quoi blesser profondément l'ex-épouse du prince Andrew.
"J'ai eu de graves soucis de santé mentale, j'ai été traumatisée. Cela m'a demandé beaucoup de travail parce que je croyais à chaque mot étalé sur les couvertures des journaux. C'était de la honte auto-alimentée. Je suis sensible, à des niveaux stratosphériques", s'est-elle souvenue, toujours dans People.

A l'instar de Lady Di, Sarah Ferguson a été très affectée par les tabloïds. Ce n'est que des années plus tard qu'elle a eu le courage d'aborder le sujet avec ses filles, Eugénie et Béatrice: "Je n'oublierai jamais le jour où je suis allée voir mes filles, et où je leur ai dit 'Je suis tellement désolée mes petites, parce que je crois que je me suis détruite, toute seule.' C'est vraiment sinistre. J'ai dû travailler très dur sur ma tendance à l'auto sabotage pour pouvoir l'expliquer".

Sarah Ferguson : ce qu'elle pense du prince Andrew

Aujourd'hui, l'ex-épouse du prince Andrew est parvenue à se pardonner, tourner la page et devenir la personne qu'elle souhaitait être. "J'ai trouvé cette résilience, ce courage et ce sentiment d'espoir et d'optimisme. La duchesse est là, la bonne vieille Fergie aussi. Mais Sarah est authentiquement présente".
Elle n'éprouve aucune rancœur envers son ex-mari, dont la réputation a été sérieusement entachée par son affiliation à Jeffrey Epstein. "Quels que soient les défis auxquels il doit faire face, je continue de défendre les co-parents que nous avons été ensemble. J'ai la conviction que c'est un homme gentil et bon, il a été un père fabuleux pour ses filles", a-t-elle assuré.