Camouflet pour la France : le pays désormais classé "dangereux" par l'Australie
La France serait-elle devenue un pays à éviter en Europe ? Pour le ministère des Affaires étrangères australien, la question se pose sérieusement. Il a classé l'Hexagone sur sa liste des pays dangereux au même titre que la Bosnie-Herzégovine. Pourquoi ?
Voilà une annonce choc qui a de quoi plomber le tourisme français. Au 2 octobre 2025, le ministère des Affaires étrangères australien a donc choisi de placer la France dans ses destinations à éviter en Europe, comme on peut le constater via un organisme affilié consacré aux déplacements internationaux de sa population, Smartraveller. En effet, notre pays est considéré comme "dangereux" à l'échelon 2 : celui labelisé "nécessite un haut niveau de précaution".
Cet organisme mis en avant par le ministère a actualisé sa carte des pays d'Europe en y apposant un degré de dangerosité ou non ; écartant d'office des déplacements en Russie ou en Ukraine, guerre oblige. Ainsi, il classe par exemple au 1er échelon de dangerosité - celui appelé "Reconsidérer son besoin de voyager" - une région située au Sud de la Turquie ainsi qu'une autre au Kosovo.
Puis, à l'échelon 2, on retrouve ainsi la Moldavie, le Royaume-Uni, la Turquie, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, l'Azerbaïdjan et donc... la France. Un camouflet pour notre pays qui reste cependant depuis 30 ans maintenant le pays le plus visité au monde : 100 millions de touristes l'an dernier selon les données de ONU Tourisme.
Mais pourquoi la France fait-elle aussi peur aux autorités australiennes ? L'organisme du ministère justifie ce choix par une ribambelle d'arguments qui dressent un constat terrible sur la situation actuelle dans l'Hexagone : "le niveau d'alerte pour terrorisme en France est au plus haut" et le ministère met en garde ses ressortissants sur le fait que des attaques pourraient survenir dans des lieux de culte ou ceux dédiés aux LGBTQIA+, il souligne aussi la répétition des grèves dont "certaines se transforment en affrontements avec la police, entraînant l'utilisation de gaz lacrymogène" ainsi que "les vols avec violence, les agressions, y compris les agressions sexuelles" et le "spiking" soit l'administration de substances à l'insu d'une personne.
Enfin, l'organisme met également en garde les voyageurs australiens sur le vol à la tire notamment dans les transports en commun des grandes villes, à commencer par Paris. Pour se donner une idée de l'ampleur du problème, Le Figaro relatait en avril dernier, à la suite d'une conférence de presse donnée par le préfet de police Laurent Nuñez, que "selon le ministère, 120 000 vols ont eu lieu en 2023 dans les transports" sur le territoire.