Dès cet été, la Grèce impose une nouvelle taxe salée aux touristes mais c'est pour une bonne raison
Si vous partez en Grèce cet été, ne soyez pas surpris : une nouvelle taxe est entrée en vigueur et concerne tous les touristes ! Elle monte jusqu'à 10 euros par jour en fonction du logement que vous avez loué. Pourquoi ?
Les vacances d'été approchent à grands pas, et les juillettistes ne devraient plus trop tarder à boucler leurs bagages. Parmi les destinations les plus prisées en Europe pour la saison estivale : la Grèce. Jusque-là, rien de bien étonnant puisque le pays de la feta est l'un des plus visités sur le Vieux continent : il a reçu presque 33 millions de touristes l'an dernier ! Oui mais voilà, cette année, les choses risquent bien de changer. Et pour cause, le gouvernement a récemment mis sur pied une toute nouvelle taxe quelque peu salée…
Entrée en vigueur en janvier dernier, ladite taxe inquiète bon nombre de professionnels du secteur du tourisme lesquels craignent pour leur activité. Il faut dire qu'elle grimpe si haut, qu'elle pourrait bien dissuader quelques touristes de poser leurs valises sur le sol grec. Pouvant s'élever jusqu'à 10 euros supplémentaires par jour et par personne, elle fluctue en fonction du type d'hébergement choisi et de la saison.
Concrètement : les vacances en Grèce coûtent plus chères en haute saison, entre mars et octobre. Collectée directement via les établissements touristiques ou les plateformes de tourisme en ligne comme Airbnb, ladite taxe s'élève à 1,50 euro pour des hôtels classés 1 ou 2 étoiles, à 3 euros pour les 3 étoiles, et à 7 euros pour les 4 étoiles. Dans les locations meublées, 1,50 euro est désormais dû par jour, idem pour les locations de courte durée réservées par internet. Et si le bien loué pour les vacances est une villa, par exemple sur une des îles des Cyclades, la taxe grimpe en flèche : 10 euros supplémentaires par jour !
Mais à quoi sert donc cette toute nouvelle taxe ? Elle vient en fait remplacer l'ancienne taxe de séjour, déjà élevée dans le pays depuis la dernière crise économique d'ampleur. Cette nouvelle taxe dite taxe climatique sert à garantir un tourisme neutre pour le climat, mais aussi à payer les coûts engendrés par le tourisme de masse.
En effet, l'été dernier, la Grèce a été ravagée par de très nombreux incendies et autres inondations autour des zones les plus touristiques. Des catastrophes naturelles d'ampleur, souvent dues au réchauffement climatique, qui, selon le ministère des Finances, auraient coûté au moins 600 millions d'euros à l'État. La taxe permettra de faire rentrer de l'argent dans les caisses pour affronter les dépenses liées au tourisme.
