Le Québec débarque dans l'assiette à Paris : dans ce resto, on mange (presque) au milieu des ours et des baleines

Si le Québec vous a toujours intrigué mais que vous n'avez jamais sauté le pas d'un voyage au pays de Céline Dion, on a trouvé l'adresse qui va finir de vous convaincre de prendre au plus vite un billet d'avion. Pour cela, direction... le 5e arrondissement de Paris. C'est ici que se niche Atica, un restaurant qui propose à ses convives une expérience gastronomique immersive des plus réussies imaginée par Ramzi Saade, directeur artistique. 

A l'invitation de Bonjour Québec, au Journal des Femmes nous avons eu la chance de pouvoir découvrir cette expérience qui a débuté mi novembre et se poursuivra jusqu'à la mi avril 2026. L'établissement, moderne et chic mais sans être guindé, n'accueille qu'une petite poignée de clients à chaque repas et mieux vaut réserver à l'avance. Le fait de n'avoir que peu de couverts permet ainsi de pleinement profiter du "spectacle". Car l'animation ne se fait pas uniquement dans l'assiette. 

En effet, Atica propose un dîner en plusieurs temps qui se déguste au fil des saisons qui habillent le Québec. Et cela se passe sur les grands écrans incurvés qui ceinturent la salle de réception. Par exemple, lors de l'hiver, on peut ainsi voir le fleuve Saint-Laurent et les brise-glaces à l'œuvre sur ses flots ainsi que la faune locale prendre vie : ours, baleines, bélugas... En cohérence avec cette période de l'année où le blanc de la neige qui tombe à profusion est maître, l'assiette qui accompagne cet instant se pare de la même couleur. Ainsi, on déguste alors une dorade avec son choux rave et des coques. 

A la saison radicalement opposée, celle de l'été, place alors à une assiette composée de bœuf, topinambour, kale au sapin, sarrasin et d'un jus de forêt. C'est le moment de l'année où le Québec se montre sous un autre jour. D'ailleurs, il y a jusqu'à 17 heures de lumière au nord, permettant aux visiteurs de découvrir des paysages sous une autre facette. Une autre faune apparait aussi, comme celle des fous de Bassan sur les falaises de la Gaspésie.

Pour les becs sucrés, le dessert de la saison automne - dont les images d'illustration sur les écrans XXL affichent des milliards de somptueux arbres parés de rouge et d'or - est un immanquable et fait la part belle à un produit phare du Québec : l'érable. On savoure en fin de repas un entremet granny smith et érable, feuilles d'automne et tir d'érable. 

Le menu Grand Nord, en 7 services, coûte 135 euros et peut s'accompagner d'un accord mets et vins. Les ingrédients peuvent varier en fonction des disponibilités et des options végétariennes et véganes sont possibles, il suffit de le préciser lors de la réservation. Une expérience sensorielle qui permet de mieux appréhender les trésors méconnus du Québec, une destination déjà très populaire dans le coeur des Français.