Mort de la chanteuse grecque Angélique Ionatos

La chanteuse grecque Angélique Ionatos est décédée à l'âge de 67 ans des suites d'une longue maladie. C'est son fils Alexis Sévenier qui a annoncé la triste nouvelle via l'AFP.

Mort de la chanteuse grecque Angélique Ionatos
© Angélique Ionatos en 2015 / SIPA

Après s'être produite durant des années sur les plus grandes scènes françaises, c'est dans ce pays qu'elle aimait tant qu'Angélique Ionatos s'est éteinte. La chanteuse grecque est décédée des suites d'une longue maladie, comme l'a révélé son fils Alexis Sévenier à l'AFP le 8 juillet.
Angélique Ionatos, née en 1954 à Athènes, avait dû quitter son pays natal malgré elle. Les parents de la compositrice avaient fui la dictature des colonels en Grèce dès 1969 et avaient posé leurs valises en France.

Angélique Ionatos : le succès et l'amour en France

Puis, elle avait commencé sa carrière musicale en 1972, avec un premier single intitulé Résurrection, en duo avec son frère Photis. Le 33 tours a d'ailleurs été récompensé par le prix de l'Académie Charles-Cros.
C'est en France qu'elle a également rencontré celui qui est devenu son époux, Claude Sévenier, qui a été le directeur du Théâtre de Sartrouville dans les Yvelines. Avec lui, elle est devenue mère d'Alexis Sévenier.

Angélique Ionatos : une carrière riche en influences

La chanteuse ne s'est jamais enfermée dans un seul registre. C'est pour cela qu'Angélique Ionatos s'est entourée de musiciens de différents horizons tout au long de sa carrière. Le contrebassiste Claude Tchamitchian, le bandonéoniste argentin Cesar Stroscio ou le violoniste Michael Nick, par exemple. 

Angélique Ionatos pouvait tout aussi bien interpréter en espagnol des poèmes du Chilien Pablo Neruda, des textes du journal intime de la célèbre peintre mexicaine Frida Kahlo, ou s'ouvrir au tango. Outre le grec, elle pouvait chanter en espagnol et en français.

Ses cendres seront dispersées en Grèce.