Alden Ehrenreich : confidences du nouvel espoir de "Solo"

Alden Ehrenreich prête ses traits au jeune Han Solo dans le biopic dédié au contrebandier fougueux. L'acteur américain nous a parlé de ce rôle iconique et des sacrifices qu'il a dû faire pour en arriver là. Interview avec une star en devenir à Cannes.

Alden Ehrenreich : confidences du nouvel espoir de "Solo"
© Capture d'écran JDF

Le Journal des Femmes : Pourquoi c'est cool de faire partie de la galaxie Star Wars ?
Alden Ehrenreich
: Faire partie de ce monde auquel les gens se sentent si connectés, ce n'est pas juste jouer dans un film commercial et superficiel, c'est appartenir à quelque chose qui tient vraiment à cœur au public, ce qui est bien plus gratifiant.

Qu'est-ce que vous aimez dans la saga ?
J'aime le mélange d'humour et d'aventures. Mon aspect préféré de Star Wars a toujours été la face cachée, plus sombre, du côté des criminels. Ca tombe bien, puisque c'est là où se passe le film. Petit, j'ai vu les deux trilogies, j'avais des jouets dédiés à la saga... j'adorais vraiment Star Wars.

Qu'est-ce que ça fait de jouer Han Solo, quelques années plus tard ?
C'est génial ! Si on me l'avait dit enfant, je n'y aurais pas cru. C'est un beau rôle, humain, plein de dynamisme. Je me suis vraiment amusé à l'incarner.

Comment décrivez-vous ce jeune Han Solo ?
Il se jette corps et âme dans toutes les situations qui se présentent à lui, en se disant qu'il trouvera toujours une solution pour s'en sortir. C'est ce qui l'aide à surmonter les épreuves.

Qu'est-ce qui était le plus difficile dans le fait de jouer ce rôle iconique : la pression, l'appropriation, parler avec Chewbacca ?
Le plus difficile était de faire en sorte que ce rôle, que les gens connaissent comme un personnage, semble réel. J'ai regardé tous les films originaux pour m'en imprégner et l'avoir digéré au moment du tournage.

© The Walt Disney Company

Quels conseils avez-vous reçus de la part de Harrison Ford ?
Il m'a dit que si quelqu'un me posait la question, je devais répondre qu'il m'avait dit tout ce que je devais savoir et que je ne devais pas en dire un mot (sourire).

Harrison Ford n'est pas le seul à vous avoir conseillé. Steven Spielberg est comme un mentor pour vous... Comment l'avez-vous connu ?
J'ai tourné une vidéo stupide avec un ami quand j'avais 13 ans. Steven était à la bar mitzvah où elle a été diffusée, il l'a vue et l'a trouvée drôle. C'est comme ça que ma carrière a commencé.

Solo parle des sacrifices que l'on est prêt à faire pour atteindre son but. Lesquels avez-vous faits pour devenir acteur ?
Vous consacrez votre temps à votre métier et vous vous retrouvez avec une vie trépidante, mais vous voyagez beaucoup, vous passez le plus clair de votre temps loin de chez vous… C'est le plus gros sacrifice : ne pas être avec ceux que vous aimez.

Quelles décisions risquées avez-vous prises pour en arriver là ?
J'ai toujours fait des films que je voulais vraiment faire, je n'ai jamais accepté un rôle juste pour le bien de ma carrière... Ce qui veut dire qu'elle n'a pas toujours évolué aussi vite que je l'aurais voulu. Il y a eu un long moment pendant lequel je n'avais pas de boulot, mais je suis content d'avoir gardé cet état d'esprit.

Solo : A Star Wars Story, de Ron Howard. Au cinéma le 23 mai 2018.