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Cinéaste de la mémoire et de l'imaginaire, Alain Resnais, s'est éteint, à Paris.
Né le 3 juin 1922 à Vannes (Morbihan), il s'était passionné très tôt pour la littérature et le cinéma, tournant son premier court métrage à 13 ans avant de s'inscrire à l'Idhec en 1943.

"Si l'Etat ne fait pas à cet artiste modeste et modèle des funérailles nationales, comme l'Italie à Fellini, ce serait un abandon de gloire", a tweeté le président du Festival de Cannes, Gilles Jacob.

Son délégué général, Thierry Frémaux, a fait part de sa "tristesse de voir un géant du cinéma" s'en aller. "Ce n'est pas tant qu'Alain Resnais est mort, c'est qu'il n'y aura plus de films d'Alain Resnais", a-t-il déclaré sur France Info, rappelant que le cinéaste avait reçu en 2009 à Cannes un prix pour l'ensemble de son oeuvre. Le responsable a surtout fait part de sa "peine" pour le départ d'un "homme qu'il connaissait bien" et pour son entourage proche.

"Il aimait beaucoup travailler selon des méthodes très amicales, très habituelles, il aimait s'entourer d'une troupe", selon M. Frémaux, faisant référence aux acteurs André Dussollier, Pierre Arditi et Sabine Azéma, sa muse, qu'il a épousée en 1998.

Pierre Arditi a rendu hommage sur BFM-TV à un "homme qui était à la fois enfant, capable de s'émerveiller, quelqu'un d'une extraordinaire maturité et d'une très grande culture".