Emir Kusturica, le vexé

Promets-moi

Né à Sarajevo, le cinéaste décide de donner son point de vue personnel sur le conflit serbo-croate à travers un film, Underground. Il rafle ainsi une seconde Palme d'or à Cannes en 1995, mais sa grande fresque sur l'histoire de l'ex-Yougoslavie déclenche aussi l'hostilité de quelques intellectuels comme Alain Finkielkraut. Choqué par cet accueil, Emir Kusturica déclare alors arrêter le cinéma.

Et pourtant... Il revient sur sa décision dès 1998 en réalisant Chat noir, chat blanc et poursuit depuis sa carrière en faisant de plus en plus l'acteur comme dans L'Affaire Farewell ou Nicostratos le pélican.