Votre job, votre voiture et vous

L'automobile est comme le soleil de notre été (celui du sud de l'Hexagone) : elle peut brûler (dépenses liées à la voiture estimées à 4400 euros par an) où rayonner, notamment sur la société et l'économie. C'est la deuxième option que Renault a choisi de mettre en valeur. Pour la première fois, un constructeur automobile se lance dans un "social business" sur la mobilité et prouve que la voiture a une âme et de l'empathie.
Comme tout le monde le sait, avoir un job est fortement lié à la capacité de se déplacer. Et se déplacer dépend complètement de ce qu'un job nous rapporte... Le serpent se mord la queue. En s'associant avec Voitures&co, Renault dénoue la situation et facilite l'accès à la mobilité des personnes en situation de précarité. Comment ?

Location ultra-modique et garages solidaires

 En proposant avec Voitures&co des solutions adaptées aux besoins de mobilité à ceux et celles qui n'ont pas le moyens (économiques ou physiques). Co-voiturage, transports micro-collectifs (pour les personnes à mobilité réduite), location de moyens de transports (scooter, voiture, vélo) à 5 euros maximum la journée... Renault met également en place des tarifs adaptés aux personnes à faibles revenus dans son réseau de « Garages Renault solidaires » aux tarifs de réparation défiant toute concurrence. « Nous appliquerons une tarification à prix coûtant en renonçant à nos marges », explique Claire Martin, directeur de la responsabilité sociale de Renault. Pour l'instant, onze sites tests fonctionnent déjà en France.
 En créant la société d'investissement MOBILIZ Invest s.a.s. En effet, une jolie enveloppe de cinq millions d'euros sert à financer des associations ou entreprises développant des solutions innovantes de mobilité pour les personnes en difficulté. Et pour rester en osmose avec les principes du social business, les bénéfices éventuels seront réinvestis dans d'autres projets en faveur de la mobilité solidaire.
 En intégrant la Chaire Social Business « Entreprise & Pauvreté » d'HEC Paris. Renault renouvelle les échanges autour des projets de social business, au contact de nombreux acteurs, issus de la société civile, des pouvoirs publics, ou encore d'autres grandes entreprises engagées dans la même démarche (Danone par exemple).

A l'heure où les difficultés à se déplacer constituent plus que jamais des freins à l'emploi, on croise les doigts. Grâce à des actions à l'échelle Nationale comme celles de Renault, les huit millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France (moins de 950 euros par mois) seront peut-être libérées des jougs de la mobilité...

Pour aller plus loin
Le programme Renault Mobiliz
Site de Voitures&co