Il a mis feu à une femme dans le bus : le 2e suspect, interné

Choc à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis. Une femme de 54 ans a été sérieusement blessée, brûlée par un homme, dans un bus. Après qu'un premier suspect a été relâché, un autre a été placé en hôpital psychiatrique. Le coupable de cet acte gratuit serait en liberté...

Il a mis feu à une femme dans le bus : le 2e suspect, interné
© viteethumb/123RF

[Mis à jour le jeudi 11 mars 2021 à 11h11] Un femme brûlée, un premier suspect libéré, un 2e hospitalisé... Et toujours pas de responsable arrêté. Alors qu'un premier suspect avait été finalement relâché, un autre homme soupçonné d'avoir immolé par le feu une femme de 54 ans à bord d'un bus de Noisy-le-Sec, le 6 mars, a été placé en garde à vue.
L'individu, âgé de 30 ans et sans domicile fixe, a été entendu par la police le 9 mars. Mais selon Actu Seine-Saint-Denis, la garde à vue de ce nouveau suspect a finalement été levée le lendemain "pour incompatibilité".
L'homme "a fait l'objet d'une mesure d'hospitalisation d'office", et a donc été interné en hôpital psychiatrique.
La Préfecture de Police a ensuite lancé un appel à témoins pour trouver le véritable coupable. Celui-ci est monté dans le bus 145 à l'arrêt Brément, le jour de l'agression, afin de perpétrer son acte. Puis, il s'est enfui en direction de la rue de la Pierre Feuillère, à Noisy-le-Sec.

Une femme sérieusement brûlée

L'agresseur qui aspergé la quinquagénaire avec du liquide inflammable, probablement de l'essence, serait à l'heure actuelle toujours en fuite.

Le pronostic vital de la victime n'est heureusement pas engagé, mais elle a été sérieusement blessée au niveau du visage, du cuir chevelu et du cou. Son compagnon l'accompagnait et a également été blessé, mais plus légèrement. 

Il avait pu rapidement lui porter secours dans le bus, tandis que le conducteur tentait d'éteindre les flammes à l'aide d'un extincteur, selon une source policière. 

Un lien entre la victime et l'agresseur ?

Une enquête pour tentative d'homicide volontaire a été ouverte par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.

"Il semble que l'on soit face à l'acte totalement gratuit d'un déséquilibré, il n'y a, a priori, aucun lien entre cette femme, qui ne vit d'ailleurs pas dans le département, et son agresseur", a précisé à l'AFP une source policière.

Un acte gratuit

Ali, 16 ans, qui habite dans les environs, a pu observer la terrible scène depuis sa fenêtre. "Il y avait de grandes flammes dans le bus, ça sentait le cramé. Un homme hurlait: Arrêtez ! Arrêtez ! C'était très choquant", s'est-il souvenu auprès du Parisien.