Youri Djorkaeff : "Je suis très fort pour la braise"

Les tubes de l'été sont à l'honneur le 5 juillet lors d'un prime spécial "La Vie Secrète des Chansons". Pour l'occasion, Youri Djorkaeff, star du Mondial 98, s'est confié au Journal des Femmes. Découvrez son talent caché, ses souvenirs les plus intimes et son fantasme d'adolescent...

Youri Djorkaeff : "Je suis très fort pour la braise"
© France 3

A l'occasion de l'émission La Vie Secrète des Chansons - Sous Le Soleil Exactement présentée par André Manoukian et diffusée le 5 juillet à 21h sur France 3, plusieurs célébrités sont revenues sur leurs tubes de l'été. Comment oublier I Will Survivre de Gloria Gaynor, devenu l'hymne de la Coupe du Monde de Football en 1998 ? Youri Djorkaeff, footballeur victorieux de l'équipe de France, évoque pour nous son enfance et ses vacances...

Qu'est ce qui est le mieux sous le soleil ?
Youri Djorkaeff :
Quand le soleil tape, vous sentez la chaleur et c'est un sacré réconfort, mais je me suis habitué au froid et à la pluie. J'ai vécu à Manchester et en Allemagne ! Je pense que le seul endroit où le temps a une vraie influence c'est à New York. C'est la ville idéale toutes saisons confondues, l'atmosphère est vraiment particulière en hiver comme en été.

Lorsqu'il commence à faire chaud, qui invitez-vous pour boire l'apéro ?
Youri Djorkaeff : 
J'aime beaucoup les amis de mes enfants. Ils ont entre 20 et 25 ans, ils reflètent bien la jeunesse d'aujourd'hui. Mes amis aussi, bien sûr, et ma famille. Je m'occupe du barbecue, c'est un de mes talents (rires). Je suis très fort pour la braise, cuire le poisson, les viandes, les crustacés... 

Quelle odeur vous rappelle particulièrement l'été ?
Youri Djorkaeff :
L'odeur de la pelouse du terrain de foot tondue à ras. Les effluves du gazon, c'était mon quotidien tous les jours à l'entraînement... Sinon, j'adore le parfum du jasmin. J'en ai partout, c'est ma senteur préférée.

Dans quel milieu avez-vous grandi ? 
Youri Djorkaeff :
Mon père était capitaine de l'équipe de France de football à partir de 1964. Il a joué dans les trois plus grands clubs de France : Lyon, Marseille et Paris. Ma maman n'était pas sportive. Elle a supporté un mari sportif, elle a été entourée de 4 frères très sportifs, mais elle n'a jamais été dedans. Elle a plutôt été très couveuse de ses enfants et surtout le pilier de la famille. Chez nous, la maison était toujours ouverte. Il y avait sans cesse du monde qui passait et... toujours à manger pour un régiment !

Cuisiner, est-ce un moment de convivialité que vous perpétuez ?
Youri Djorkaeff : C'est une tradition arménienne, On a pas besoin d'avoir grand-chose sur la table, on partage un morceau de pain, un morceau de viande. Cela reste une valeur. Même si je vis toujours à l'étranger, j'essaie d'avoir ce rôle de patriarche. Je crois que j'ai toujours aimé avoir du monde à la maison.

Citez-nous un souvenir lié à l'enfance et aux vacances ?
Youri Djorkaeff :  Les colonies de vacances, sans hésiter ! Nous sommes partis toute notre jeunesse en camps, une façon d'être en communauté : on écoutait beaucoup de musique, on dansait... 

Aviez-vous un fantasme lorsque vous étiez adolescent ? 
Youri Djorkaeff :
 La douce et blonde Kim Carnes qui chantait Bette Davis Eyes !

Vous souvenez-vous de l'été de votre premier baiser ?
Youri Djorkaeff :
Je ne peux pas oublier ! C'était à 13 ans...

De quoi  êtes-vous le plus fier aujourd'hui ?
Youri Djorkaeff :
De mes enfants. Les trois fois où ma femme a donné la vie, j'étais présent, et je me suis à chaque fois dit que c'était vraiment quelque chose d'extraordinaire. 

Quelle qualité doit avoir la personne qui partage votre quotidien ?
Youri Djorkaeff :
  Je pense qu'il faut être tolérant, il faut avoir de la patience. Je ne suis pas facile, j'aime bien avoir le dernier mot, mais j'essaie de m'améliorer tous les jours.

Qu'aimez-vous chez vous ?
Youri Djorkaeff :
Ma vraie générosité. Je ne suis pas démonstratif, mais les gens qui me connaissent savent que je suis quelqu'un de très gentil dans l'amitié, dans l'amour, dans le partage, dans l'écoute.

Que chantez-vous sous la douche ?
Youri Djorkaeff :
 Charles Aznavour, évidemment !

La Vie Secrète des Chansons : Sous Le Soleil Exactement, présentée par André Manoukian, vendredi 5 juillet 2019 à 21h sur France 3