Christophe : "Je ne suis pas un cadeau"

Lunette fumées, consoles, synthé, et ses toiles peintes, son art de parler de tout, d'expirer les bons mots. Dandy un peu maudit, orfèvre électro-pop, la tête dans les étoiles, Christophe s'était plié au jeu des requêtes associées à son nom sur Google...
Florilège de ses réponses à ce que recherchaient les internautes à son sujet.

Christophe + Vrai Nom 

Mon vrai nom est Daniel Bevilacqua, mais on m'appelle Dan en ce moment...

Christophe + Malade 

J'ai grandi avec ma grand-mère. Elle faisait la polenta, lavait le linge sale dans l'eau bouillante, essayé de combler mes manques... J'avais 15 ans quand j'ai quitté le foyer familial, avant de tomber dans des trucs bizarres et de me retrouver à l'hôtel Princesse… Je n'ai jamais fait spécialement attention à moi.
Je ne suis pas un survivant. Je ne me drogue pas.
J'ai de la chance parce que je traîne un emphysème pulmonaire qui aurait déjà dû me tuer à l'âge de 40 ans.
Je n'ai jamais fait d'excès. Disons de l'expérimentation car je suis un grand curieux. Mes paradis au quotidien n'ont rien d'artificiel : ce sont l'amour et la création musicale.
L'alcool ? Je bois l'apéro vers 22h. Un petit kir au champagne ou au vin blanc, avant le dîner. L'ivresse est rare, je préfère le thé, mais si je commence à boire, je vais jusqu'au bout. Un vrai punk !  

Christophe + Voiture  

L'automobile, enfin la vitesse plutôt, est ma passion. Je n'ai plus le permis depuis 2000. Je refuse de le repasser car je hais ce système de points, ça me débecte. J'ai une voiture électrique que j'adore, mais qui ne dépasse pas les 45km/h... Je me déplace en TGV pour rester autonome, mais conduire me ferait plaisir...
Je sais que j'aurais des ennuis avec la police si je reprends le volant... Une fois, en sortant d'un concert, de nuit, au Mans, je me suis imaginé à 280 km/h sur cette route déserte…

Christophe + Voyage

Je préfère le plancher des vaches, déteste l'avion et sa promiscuité. J'ai peur là-haut… Je suis quand même allé au Vietnam, au Canada, en Amérique, au Maroc... Je n'ai pas parcouru le monde car j'aime profondément la France.

Christophe + Famille 

Je ne suis pas très famille, sauf ma fille Lucie et ma femme Véronique. Nous sommes séparés, mais pas divorcés. J'ai consenti au mariage pour elle, parce qu'elle m'a demandé de l'épouser, mais je ne me remarierais jamais.

Christophe + Lucie 

Ma fille confectionne mes pochettes d'albums, elle est douée pour la photo. Elle n'a pas eu une enfance normale à cause de mes horaires complètement décalés.
J'ai toujours vécu la nuit. J'allais la chercher avec plaisir à l'école, mais elle se plaignait que je vienne en Ferrari, elle disait que je lui foutais la honte.

Christophe + Fortune :

J'ai toujours manqué l'occasion d'acheter. J'ai quelques œuvres d'art, des lingots d'or (rires)... Je n'ai jamais eu le goût de la possession, que ce soit des femmes ou du reste… J'ai une jalousie saine car j'ai conscience que je ne suis pas un cadeau, il faut me supporter !

Christophe + Service militaire :

Je suis resté six mois en Moselle, le temps de faire mes classes, avant d'avoir ma première permanence. J'ai déserté en 65 pour retrouver mon amoureuse, Aline, qui m'attendait…
Sur le chemin au Vallon de Deuille, accident : ma voiture a dérapé. On m'a emmené à l'hôpital militaire de la Gare de l'Est. Là-bas, je me suis occupé du théâtre hospitalier. J'ai écrit "Cette vie-là", une chansons anti-militariste… Impossible de retourner chez les parachutistes, ça m'angoissait. Placé au Val de Grâce avec les malades mentaux, j'ai été réformé avec une pension… J'ai enregistré "Aline" et refusé aussitôt la voie du showbiz formaté.

Christophe + Taille :

Je fais 1m65 et j'ai toujours rêvé de quelques centimètres supplémentaires... Imaginez, je suis claustrophobe, quand j'assiste à un concert, je me mets au fond, contre le mur, debout avec mon portable... et je ne vois rien !

Christophe + Religion :

L'une de mes premières peintures, à 18 ans, fait penser à une croix.., mais je ne cherche pas d'explications liées à Dieu. C'est comme la politique, je laisse ça aux grands…