Géraldine Nakache : "Je ne mets pas ma carrière avant tout"

A l'occasion de la sortie de "L'Ex de ma vie", une comédie romantique franco-italienne, Le Journal des Femme a rencontré Géraldine Nakache. Un prétexte pour parler de travail et des autres passions de la star.

Géraldine Nakache : "Je ne mets pas ma carrière avant tout"

En vrai, Géraldine Nakache est comme à l'écran : jolie et pétillante. La comédienne est à l'affiche de L'ex de ma vie, le nouveau film de Dorothée Sebbagh (au cinéma le 25 juin 2014). Elle joue le rôle d'Ariane, une violoniste qui tente de divorcer de son Italien de mari, interprété par Kim Rossi Stuart. Réservée, l'actrice de 34 ans se livre avec grâce et humour sur tous les sujets, même l'amour.

Le Journal des Femmes : Avez-vous déjà craqué pour un Italien ?
Géraldine Nakache : Dans mon premier film, Comme t'y es belle, je tombais amoureuse de David Kammenos, qui a des origines grecques et italiennes. Donc on pourrait dire que mon premier baiser au cinéma a été avec un Italien. La vraie vie a été beaucoup plus fadasse [rires] !

Comment s'est passé le tournage avec Kim Rossi Stuart ?
Géraldine Nakache : Très bien, il nous faisait des pâtes au pesto délicieuses. Il ne m'a pas du tout aidée à casser le mythe de l'homme italien, romantique, qui parle avec ses mains...

Votre personnage, Ariane, est une musicienne dévouée à sa carrière. Vous l'êtes aussi dans la vraie vie ?
Géraldine Nakache : Je ne mets pas la carrière avant tout. J'y consacre suffisamment de temps pour avoir réalisé deux films [Tout ce qui brille et Nous York], mais je suis aussi très attachée à ma famille. C'était amusant de jouer une femme qui est à fond dans son travail. J'ai fait beaucoup de recherches et j'ai découvert que pour une violoniste soliste, c'est très compliqué de s'épanouir dans la vie personnelle et professionnelle. Ce n'est pas facile d'avoir des enfants, car on risque de passer à côté du poste...

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Géraldine Nakache dans L'Ex de ma vie © Roger Do Minh/Les films du 24/TF1/Droits Audiovisuels Cattleya Vip Cinema

Apprendre à imiter les gestes d'une violoniste, ça a été compliqué ?
Géraldine Nakache : Ça a été très compliqué. Je n'ai eu que trois mois pour me préparer, il aurait fallu quinze ans ! J'ai été formée par deux coachs, j'ai regardé des vidéos avec des prodiges de 25 ans qui jouent magnifiquement, j'ai posé beaucoup de questions... Dorothée avait prévu une doublure, mais au final on ne s'en est pas servi. Dans les scènes avec l'orchestre, je me suis sentie portée par la musique. Ça a été un très beau moment. Je suis reconnaissante car ce film m'a donné la possibilité de jouer d'un instrument, c'est très gratifiant.

Vous ne jouez pas de la musique dans la réalité ?
Géraldine Nakache : Pas du tout ! D'ailleurs, le défi était d'être crédible, même si ce n'est pas un film sur la musique. Quand on l'a montré aux musiciens de l'orchestre, on était très stressés. Et puis, ils nous ont dit "on y croirait" : on était très heureux !

Dans L'Ex de ma vie, vous êtes toujours très chic et féminine...
Géraldine Nakache : Oui, car je me suis renseignée : une musicienne comme Ariane a un certain train de vie. Le stylisme était important. Elle ne pouvait pas s'habiller en Zara...

Vous aimez beaucoup la mode ?
Géraldine Nakache : Vous voyez, qui dit fille, dit princesse et qui dit princesse, dit robe qui tourne ! Sur l'affiche du film je porte justement une robe Azzedine Alaïa qui tourne, je la trouve trop belle ! Dans le film, j'ai une robe Elie Saab magnifique. Je voulais qu'Ariane ait une certaine allure : jouer avec les codes vestimentaires fait partie du métier d'acteur et ça me plaît.

Quels sont vos secrets beauté ?
Géraldine Nakache : Le sommeil, l'amour... et les robes Alaïa !

Après un film sur le divorce, croyez-vous toujours au mariage ?
Géraldine Nakache : Oui, mais je crois aussi au divorce ! Après, je pense qu'il n'y a pas forcément besoin d'un engagement pour s'aimer. Et oui, je veux fonder une famille, mais je ne vous en dirais pas plus [sourire] !

Vous êtes au cinéma avec un autre film, Sous les jupes des filles. Après ces mois de travail, vous comptez prendre des vacances ?
Géraldine Nakache : C'est vrai que j'ai tourné deux films en peu de temps. Ce n'est pas comme travailler dans une mine et en plus, ce sont des films joyeux, qui ne laissent pas une sensation d'étouffement. Du coup, je ne pense pas spécialement aux vacances. A la fin de l'année sortira Atlit, un film franco-israélien. Puis je me suis remise à l'écriture d'un scénario. Comme je suis lente, ça se fait très gentiment !

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Géraldine Nakache : la carrière, l'amour et la mode © © Roger Do Minh/Les films du 24/TF1/Droits Audiovisuels Cattleya Vip Cinema