Bérénice Marlohe, appelez-la bombe, James bombe

Passée en quelques mois d'intermittente du spectacle à héroïne du 23e opus de la plus célèbre saga d'espionnage de l'histoire du cinéma, la ravissante Bérénice Marlohe, 33 ans, 1m75, des courbes incendiaires et un accent craquant, a conscience de sa chance et bien l'intention d'en profiter. Découvrez une sacrée personnalité, zen, mais décidée.

JournaldesFemmes.com : Quelle a été votre éducation ?
Bérénice Marlohe : J'ai été élevée en France, avec une forte connexion avec la culture asiatique du fait de mes origines. J'ai suivi un enseignement en dessin et en piano et appris de nombreuses langues, aussi.

Votre papa est sino-cambodgien, en quoi cela a-t-il influencé votre regard sur les choses ?
Bérénice Marlohe : J'ai reçu, au delà des mots, une philosophie de vie très proche du bouddhisme.

Quel était votre modèle lorsque vous étiez enfant ?
Bérénice Marlohe : J'adorais Gena Rowlands que j'ai découverte dans Gloria, une actrice authentique, vraie, douée. Plus généralement, j'admirais le Dalaï-lama, Gandhi, ces hommes qui oeuvraient pour la paix, qui avaient un but noble.

Et votre fantasme d'adolescente ?
Bérénice Marlohe : Les New Kids On the Block !

On sait que vous avez été l'égérie des voitures Dacia, j'ai lu que vous aviez joué dans une autre publicité...
Bérénice Marlohe : C'est vrai, c'est une casserole, mais l'on me voit dans les spots Tartare, la motte fromagère Ail et fines herbes...

Comment passe-t-on de figurante à James Bond Girl ?
Bérénice Marlohe : En France, sans piston, je n'essuyais que des refus. Sans agent, cela faisait des années que je me désespérais de trouver des auditions. J'ai donc appris à être mon propre manager et à provoquer le destin. Comme je me sentais très connectée avec l'univers fantasmagorique de James Bond, ses bagnoles, ses méchants, j'ai senti que c'était ma chance ou jamais. Je me suis battue, préparée jour et nuit pour taper dans l'œil des producteurs. J'ai envoyé des vidéos à la moitié de la planète dont la directrice du casting qui m'a permis de jouer devant Sam Mendes et Daniel Craig, à Londres.

Pourquoi vous ont-ils choisie ?
Bérénice Marlohe : J'avais la vision d'une interprétation très forte, très dure, sans artifices. Je me disais que toutes les actrices allaient abuser du côté glamour, alors je me suis mise dans la peau de Marlon Brando. C'était une performance artistique virile, un choix peu conventionnel voire osé qui a finalement séduit le réalisateur.

Ne me dites pas que votre côté sexy ne l'a pas influencé...
Bérénice Marlohe : J'aime susciter le désir de mon compagnon, mais je suis d'une nature extrêmement réservée et pas du tout vamp. D'ailleurs, Séverine, mon personnage, n'est pas une potiche. C'est une femme de poigne, mystérieuse, énigmatique...

Si vous deviez retenir un souvenir du tournage...
Bérénice Marlohe : Ce n'est pas une scène, un moment ou une anecdote, c'est le fait de se retrouver sur le plateau, entourée de gens extraordinaires, mais finalement bienveillants, gentils et humbles. Cela restera une expérience humaine inoubliable.

Daniel Craig, c'est votre genre ?
Bérénice Marlohe : Il est très beau, musclé, élégant, mais ce qui est irrésistible chez lui, au-delà de sa personnalité, c'est son humour. C'est un homme spontané, lumineux, et infiniment drôle.

Et Javier Bardem ?
Bérénice Marlohe : Lui aussi est très attirant, talentueux et charismatique.

Quelle est votre vision de l'amour ?
Bérénice Marlohe : Il faut qu'il y ait une rencontre magique, un côté exceptionnel et que ce soit une évidence. Je dois avoir la conviction que la personne est unique. Je ne suis pas du genre à être en couple pour ne pas être seule.

Vous avez des plaisirs simples ?
Bérénice Marlohe : J'adore les pâtisseries, et plus généralement la cuisine italienne et thaïlandaise. Je suis une gourmande et je m'offre ainsi des voyages des sens, gustatifs et imaginaires.

Vous êtes un cordon bleu ?
Bérénice Marlohe : Pas du tout. Je suis fainéante et nullissime aux fourneaux, mais je mange comme quatre et je sais apprécier les petits plats mitonnés par les autres .

Comment faites-vous pour garder la ligne ?
Bérénice Marlohe : Je n'ai jamais fait de régime. C'est intenable pour moi. J'ai un bon métabolisme et si je dois me sculpter pour un film, je me mets au footing ou à la musculation.

Vous aimez votre silhouette ultra-féminine ?
Bérénice Marlohe : Lorsque j'étais mannequin, j'étais complexée par mes hanches et mes épaules. Je n'entrais pas dans les critères et l'on me taxait de vulgaire parce que j'avais des fesses et des seins. Puis j'ai décidé de faire de ces formes un atout et je me suis épanouie dans le cinéma. J'aime personnellement les corps voluptueux et les rondeurs. Une femme comme Sophia Loren, féline, avec sa taille marquée est pour moi le comble de la beauté.

La mode, c'est important pour vous ?
Bérénice Marlohe : J'adore porter des robes de couturiers sur les tapis rouges, c'est comme créer un personnage à chaque fois. Petite, déjà, je passais mon temps à essayer des vêtements et à me déguiser.

Vous êtes coquette ?
Bérénice Marlohe : Je me maquille surtout les yeux. Je n'aime pas trop le fond de teint, mais je mets du mascara, je dessine mes sourcils, puis je souligne mon regard avec des khôls noir, vert bouteille ou rouge. Comme je suis peintre à mes heures, je suis une spécialiste des couleurs. J'hydrate ma peau avec des crèmes et pour mes cheveux, je suis adepte du look coiffé-décoiffé, type retour de plage. D'ailleurs, si je ne porte pas de parfum, j'adore l'odeur de l'océan.

Un conseil pour les lectrices du JournalDesFemmes.com ?
Bérénice Marlohe : Pour moi, ce qui fait le charme est impalpable. N'essayez pas de ressembler à un quelconque modèle, n'écoutez pas les bien-pensants. Soyez vous-même !
 
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