Caroline Flack, ex du prince Harry : son dernier message et les détails de sa mort revélés

La nouvelle avait choqué les britanniques. Le lendemain de la Saint-Valentin, le tabloïd The Sun avait annoncé que l'ex-petite amie du prince Harry s'était ôté la vie dans son appartement londonien. Quatre jours plus tard, l'enquête judiciaire a révélé les causes exactes de sa mort : Caroline Flack s'est suicidée par pendaison. C'est sa soeur jumelle Jody Flack qui aurait ensuite trouvé le corps, précise le Daily Mail. L'officier en charge des investigations a cependant précisé qu'il s'agissait de "résultats provisoires" et que l'enquête reprendrait le 5 août 2020.
Avant son geste tragique, l'animatrice, accusée de violences sur son compagnon, avait laissé un message poignant qu'elle envisageait de poster sur les réseaux sociaux, mais ses avocats le lui ont déconseillé. Sa famille a décidé de le rendre publique : "Carrie m'a envoyé ce message à la fin du mois de janvier mais a été avisée de ne pas le publier par des conseillers, mais elle voulait tellement que sa petite voix soit entendue", précise la mère de Caroline Flack, qui a publié le message.

Caroline Flack : son dernier message jamais publié

L'ultime message de l'ex du prince Harry est poignant. "J'ai accepté la honte et les opinions toxiques sur ma vie depuis plus de dix ans et pourtant je me suis dit que tout cela faisait partie de mon travail. Aucune plainte", lit-on. 

Caroline Flack a ensuite détaillé les raisons de son mal-être : "J'ai été arrêtée pour des agressions présumées sur mon petit ami... Et en 24 heures, mon monde et mon avenir ont été balayés sous mes pieds et tous les murs que j'avais mis si longtemps à construire autour de moi se sont effondrés. (...) J'ai toujours assumé la responsabilité de ce qui s'est passé cette nui-là. Mais la vérité c'est que.... C'était un accident. (...) Je suis tellement désolée pour ma famille, pour ce que je leur ai apporté et pour ce que mes amis ont dû vivre. Je ne pense pas à comment je vais reprendre ma carrière. Je pense à comment je vais récupérer ma vie et celle de ma famille".

Caroline Flack : son idylle avec Harry

La jeune femme était animatrice de l'émission de télé-réalité à scandale Love Island, un programme britannique qui propose aux téléspectateurs de donner des défis plus farfelus les uns que les autres à ses candidats, en recherche de l'amour d'une vie (ou d'un soir). Elle était également animatrice de radio et avait également présenté la version anglaise de l'émission Je suis une Célébrité, Sortez-moi de Là ! ou encore X Factor et avait remporté l'édition de 2014 de Danse Avec Les Stars.

En 2009, son idylle avec le prince Harry a fait la Une de la plupart des tabloïds britanniques, alors qu'elle était âgée de 31 ans et que le fils du prince Charles n'avait que 17 ans. Toutefois, la romance n'a pas duré bien longtemps : il faut dire qu'à l'époque, le rebelle frère de William avait la réputation d'enchaîner les aventures amoureuses plutôt brèves. 

Caroline Flack, accusée de violences sur son compagnon

Caroline Flack traversait une période tumultueuse. En décembre 2019, l'animatrice avait été arrêtée après avoir été soupçonnée d'agressions envers son compagnon, le tennisman Lewis Burton. En effet, celui-ci avait contacté lui-même les secours en leur indiquant que sa petite-amie tentait de le tuer… mais il a ensuite pris la défense de sa compagne !

"Je suis fatigué des mensonges et des abus visant ma petite amie. Ce n'est pas une chasse aux sorcières, c'est la vie de quelqu'un. (...) Caroline est la fille la plus charmante. Loyale et gentille. Elle ne mérite rien de tout cela", a-t-il lâché sur Instagram alors qu'elle devait comparaître devant la justice, le 4 mars. 

Carole Flack : sa détresse

Face au scandale, Caroline Flack a dû quitter son job d'animatrice et s'est retirée quelques temps à Los Angeles, mais elle a vécu de longues semaines au bord du gouffre.

Dévasté par la mort de la jeune femme, son manager Francis Ridley s'est insurgé contre la médiatisation du procès dans un communiqué : "Ces derniers mois, Caroline avait subi une pression énorme en raison d'un cas en cours et d'un procès potentiel. Le ministère public de la Couronne a poursuivi l'enquête alors qu'il savait non seulement à quel point Caroline était vulnérable, mais aussi que la victime présumée ne souhaitait pas la poursuite de l'affaire et avait contesté la version des événements du ministère public de la Couronne."