Je suis psy et voici les 5 questions que je recommande de se poser avant d'avoir un enfant

Quand elles envisagent d'avoir un enfant, nombreuses sont les personnes qui se demandent si elles sont prêtes. Pour les aider à trouver la réponse, une psychologue révèle les questions qu'il faut se poser avant de concevoir.

Je suis psy et voici les 5 questions que je recommande de se poser avant d'avoir un enfant
© 123RF / milkos

Avant de décider d'avoir un enfant, la plupart des gens se demandent s'ils sont prêts. Ils ont parfaitement raison, car c'est quelque chose de très important. Cependant, il peut être difficile de trouver la réponse, car de nombreux facteurs entrent en compte. Pour y voir plus clair, il ne faut pas hésiter à réfléchir de son côté, mais aussi à en discuter avec son partenaire, avec son entourage, ou même avec un professionnel si l'on en ressent le besoin. Pour mener cette réflexion, la psychologue clinicienne Dalila Pilot Hammoud indique au Journal des femmes les questions que l'on peut se poser.

La première, et l'une des plus importantes, est : ai-je un désir profond d'avoir un enfant ou est-ce que cela vient d'une pression externe ? "Il est essentiel d'être clair sur vos motivations personnelles", souligne notre experte. Ensuite, il faut se demander dans quelles conditions on va accueillir l'enfant : ai-je la stabilité financière et la maturité émotionnelle nécessaires pour m'occuper d'un enfant ? Suis-je prêt à endosser la responsabilité d'un enfant et tout ce qui l'accompagne ? "Cela inclut la capacité à offrir à l'enfant un environnement stable, à jongler avec des responsabilités professionnelles et familiales, et à être prêt à changer son mode de vie", explique Dalila Pilot Hammoud. Elle préconise aussi de se renseigner sur la parentalité, sur ses joies, mais aussi sur ses aléas et ses complexités, comme le post-partum, le manque de sommeil, le risque de baby-clash… Pour savoir si on est prêt à les affronter. "Il est important de se renseigner sur toutes ces notions pendant sa réflexion pour mieux se préparer émotionnellement à vivre cette étape importante de votre vie".

Il convient également de s'interroger sur sa situation : ai-je un partenaire avec qui je me sens prête à partager ma grossesse, ou, si je suis seule, comment me sens-je à l'idée de vivre ma parentalité en solo ? Ce sont deux choses capitales, tout comme l'entourage des parents : pourra-t-on compter sur lui pour apporter de l'aide et du soutien ? Comme le rappelle Dalila Pilot Hammoud, "l'environnement social représente un facteur important, car l'ennemi n°1 de la parentalité est l'isolement. Un soutien familial et social joue un rôle majeur pour envisager la décision sereinement".

Ces cinq questions sont avant tout des pistes de réflexion. Si on pense que la réponse à l'une d'elles (ou à plusieurs) n'est pas la bonne ou ne correspond pas à la norme, cela ne veut pas forcément dire qu'on n'est pas prêt ou qu'on ne devrait pas avoir d'enfant. Au contraire, cela donne des pistes de travail pour voir ce que l'on peut changer pour accueillir un enfant de la meilleure façon possible.