Milla Jasmine (Objectif Reste du Monde), en garde à vue

Milla Jasmine a été arrêtée dimanche matin, en Gare de Lyon, après une altercation avec une agente SNCF. La star de télé-réalité a donné sa propre version des faits sur Snapchat le lendemain.

Milla Jasmine (Objectif Reste du Monde), en garde à vue
© Milla Jasmine Capture d'écran W9

Milla Jasmine n'aura pas passé un week-end comme les autres ! La candidate de télé-réalité a été arrêtée et placée en garde à vue à la Gare de Lyon à Paris ce 20 juin 2021. La starlette a elle même confirmé l'information sur les réseaux sociaux après avoir finalement été relâchée dans la soirée.
Sur des vidéos publiées via Twitter, la vedette de télé, lunettes de soleil sur le nez, apparaît entourée par deux agents de la sécurité ferroviaire sur le quai de la gare. Les passagers l'auraient sommer de sortir, provoquant ainsi une heure de retard sur le départ du TGV qui devait se rendre dans le Sud de la France.

Des valises en cause

D'après les premières informations du Parisien, les contrôleurs présents ont refusé que Milla Jasmine embarque dans le train en raison de ses valises trop nombreuses. 
"La contrôleuse s'est opposée à son entrée dans le wagon avec trois valises", a affirmé Arié Alimi, l'avocat de la jeune femme. Le ton est ensuite monté jusqu'à l'altercation puis l'arrestation de l'ex-compagne de Mujdat Saglam.
Toujours selon l'homme de justice, la star de Objectif Reste du Monde (w9) aurait été agressée par la contrôleuse, et non l'inverse.

Magali Berdah, l'agent de Milla, a de son côté confirmé qu'elle avait "déposé plainte pour violences commises par une agent de la SNCF". "Plusieurs éléments confirment sa qualité de victime", a-t-elle ajouté sur Instagram.

Milla Jasmine s'explique

Milla, encore "sous le choc" des évènements, a finalement décidé de prendre la parole ce 21 juin sur son compte Snapchat pour raconter sa version des faits. "Je n'ai pas pris dix valises, mais trois. J'arrive à la gare avec mes trois valises et une petite, il me reste environ dix minutes avant de prendre le train. Je suis accompagnée d'un ami et demande à un agent de la SNCF s'il peut m'accompagner jusqu'à ma voiture pour m'aider à les porter. Il me dit que ce n'est pas possible. Moi, pas de problème, les règles ce sont les règles ce n'est pas grave, je vais me débrouiller", a-t-elle débuté. 

Puis la candidate a poursuivi: "A ce moment-là, un autre agent me dit que j'ai trop de valises et que je ne pourrais pas prendre le train. Je réponds de la manière la plus gentille possible: 'S'il faut payer un supplément pour mes bagages, pas de soucis.' Elle m'a répété plus agressivement: 'Madame, vous ne pouvez pas monter dans le train avec vos valises".


La jolie brune qui affirme être restée calme a tout de même tenter d'entrer dans le train en demandant à un autre passager de l'aider avec ses bagages.

"La personne accepte mais là, l'agent revient comme une furie. Hystérique, elle se met entre la valise et le passager. Elle m'a dit : 'Ca ne va pas le faire, c'est hors de question..' Je me dis que ce n'est pas possible. Je ne comprends pas pourquoi elle s'oppose. (...) Dans le règlement de la SNCF j'ai le droit d'avoir trois valises et si j'en ai plus, de payer un supplément. A ce moment-là, je me demande ce que je lui ai fait", a ensuite continué la copine de Manon Marsault. 

Le train "pris en otage"

S'en suit une course poursuite... Alors qu'il ne reste plus que deux minutes avant le départ du train, Milla essaie une dernière fois de monter à bord. La contrôleuse lui aurait ensuite couru après en lui arrachant téléphone et valises des mains: 

"Pendant 45 minutes voire une heure, elle a pris en otage tout le train parce qu'elle ne voulait pas monter dedans car j'y étais ! La seule chose que je voulais, c'était que le train parte. Elle est partie dire que je l'avais agressée. (...) A ce moment là, je ne pensais qu'à retrouver ma famille. Ce qui m'a fait archi mal au cœur, c'est quand j'ai entendu des gens crier : 'Sortez-là !".

Une garde à vue comme "dans les films"

Milla Jasmine a ensuite été placée brièvement en garde à vue. Une expérience qu'elle a également relaté sur Snapchat. "Je suis arrivée au commissariat et je suis passée de victime à 'madame, à partir de maintenant, vous êtes en garde à vue.' (...) Je pensais que ça n'existait que dans les films qu'on mettait la mauvaise personne en prison ou en garde à vue", a-t-elle expliqué.

"J'avais l'impression qu'ils avaient une haine envers moi et que c'était comme de la vengeance. J'ai eu de la chance, une personne m'a aidée et elle s'appelle Anthony. Je suis sure que sans lui je serais encore en garde à vue", a conclu Milla.