CNews penche à droite et en pince pour Eugénie Bastié à la rentrée

CNews a annoncé l'arrivée de sa nouvelle chroniqueuse, Eugénie Bastié. Une recrue controversée pour le groupe Canal + ... La journaliste du Figaro, ancrée très a droite, a un goût prononcé pour les phrases polémiques.

CNews penche à droite et en pince pour Eugénie Bastié à la rentrée
©  BALTEL/SIPA

CNews a annoncé lundi 27 juillet, l'arrivée d'Eugénie Bastié, originaire de Toulouse, 29 ans... et une posture conservatrice. En l'accueillant, CNews assume son virage très à droite, amorcé par Eric Zemmour la saison dernière.
CNews , chaîne du groupe Canal + serait également en pourparlers avec Marion Maréchal Le Pen selon L'Obs qui précise que l'ancienne députée frontiste ne se serait pas encore décidée. 

Eugénie Bastié, une habituée des médias 

En devenant éditorialiste sur CNews (canal 16), Eugénie Bastié écrit une nouvelle page de son CV bien rempli. Après avoir siégé sur les bancs de Sciences-Po en 2013, la journaliste décroche un stage au Figaro-Vox (plateforme d'opinions du quotidien). Elle est ensuite embauchée en tant que journaliste au Figaro. En parallèle, Eugénie Bastié lance sa revue catholique Limite, en 2015. 

Eugénie Bastié multiplie les apparitions télévisées. Elle a fait partie de l'équipe d' AcTualiTy sur France 2, en septembre 2016. Durant la même année, elle tient une chronique dans l'émission Historiquement Show, sur la chaîne Histoire. En 2017, Eugénie Bastié officie dans l'émission 24H Pujadas sur LCI. La journaliste boucle sa course chez BFMTV, où elle intervient dans le format Face à Duhamel.   

Eugénie Bastié aime déranger

Eugénie Bastié est connue pour ses déclarations chocs. Celle qui se considère comme une féministe "sceptique" pour France 3, a réagi au mouvement Balance Ton Porc. Sur Twitter, Eugénie Bastié affirme en 2018 qu'une main aux fesses n'a jamais tué personne puis dit "regretter ses mots"...

Pourtant, sur la mort du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, abattu le 23 mars 2018 lors de l'attaque terroriste à Trèbes en sauvant un otage, elle déclare sur Twitter: "Ne jugeons pas trop vite cet homme en héros, il a peut-être mis des mains aux fesses à Saint-Cyr ", en faisant le parallèle avec le scandale du harcèlement dans ce lycée militaire. Elle avait ensuite retiré son tweet et s'était excusée.