François Berléand est KLAUS, le héros des fêtes avec Netflix

Netflix nous a concocté un merveilleux conte de Noël pour les fêtes. Dans La Légende de Klaus, film d'animation en 2D signé Sergio Pablos (Moi, Moche et Méchant, Yéti & Compagnie), on embarque dans le froid Smeerensburg, village perdu du cercle arctique, où les habitants se font la guerre... C'est là-bas que Jesper, un jeune postier égoïste issu d'une riche famille, va devoir rendre le sourire à chacun et esquiver les plans de la méchante Madame Smur. Sa rencontre avec Klaus, un menuisier fabricant de jouets, va l'inspirer et celle avec la belle Alva, va lui apprendre l'amour. La Légende de Klaus se présente comme une fable de Noël qui véhicule des messages d'unité.

Le Journal des Femmes : Qui est Klaus, votre personnage ?
François Berléand : C'est une sorte de premier Père-Noël... L'histoire se situe vers la fin du XIXe ou le début du XXe siècle. Je me suis retiré du monde à la suite d'un deuil. Je vis dans une maison entourée de forêt où se trouvent les vestiges de mon ancien travail de fabriquant de jouets en bois. Jesper (Alex Lutz) arrive dans ma vie comme une tornade. Grâce à lui, je vais reprendre mon activité pour le plus grand bonheur des enfants, m'ouvrir aux autres et vivre une renaissance !

Quel travail avez-vous fait sur la voix ?
François Berléand : Quand j'ai entendu la voix du comédien américain, j'ai remarqué son timbre très grave par rapport au mien. J'ai demandé pourquoi on m'avait proposé d'interpréter ce rôle, sachant que j'ai une voix assez aigüe... On m'a répondu que c'était, justement, pour apporter autre chose. J'en ai donc profité pour traduire des sentiments qui n'apparaissaient pas dans la version originale et suivre la vérité et la pureté de mon personnage.

"Noël, c'est l'occasion de voir le regard émerveillé des enfants. J'aime cette joie par dessus tout !"

Klaus est imposant physiquement. Est-ce qu'à l'inverse le travail de la voix libère du corps ?
François Berléand : Le corps, plus on vieillit, plus ça devient pesant ! En doublage, c'est moins présent, mais ça n'en reste pas moins un exercice physique. Dans le dessin animé, on peut tout se permettre : aller plus loin dans l'émotion, faire des caricatures, passer plus vite d'un registre à l'autre... Nous avons des contraintes à respecter, mais surtout beaucoup de liberté ! 

A quoi voit-on chez vous que c'est la période des fêtes ?
François Berléand : Je suis père (de Fanny, 35 ans et Martin, 40 ans, nés de ses amours avec Nicole Garcia et des jumelles Adèle et Lucie, 10 ans, avec sa compagne, Alexia Stresi, ndlr) et grand-père (à deux reprises, ces aînés ayant des enfants de 5 ans et 6 mois) donc Noël est une belle aventure. Pour moi, c'est l'occasion de voir le regard émerveillé des enfants. C'est leur jour, leur moment, tout leur est permis ! J'aime cette joie par dessus tout ! Mais il ne faut pas non plus trop de cadeaux, la consommation de masse est insupportable : on essaye d'offrir intelligemment. Mes grands enfants sont reconnaissants d'avoir été élevés avec cet idéal.   

Quel joujou extra a marqué votre enfance ?
François Berléand : Un circuit automobile que j'avais reçu à Noël, mais que je n'ai pas pu utiliser le jour-même car mes oncles ont joué trois heures avec ! Ils me l'ont rendu lorsqu'il ne fonctionnait plus. J'ai dû le réparer, le souder pour m'en servir le lendemain. Ma grand-mère a enguirlandé ses enfants ce jour-là !  

Quelle est la dernière lettre que vous avez écrite ou reçue ?
François Berléand :  J'ai écrit une carte postale que j'ai envoyée à mes enfants au mois de juin... Mais la dernière lettre que j'ai écrite date... d'il y a quinze ans ! C'est consternant quand on y pense. 

Qui y a t-il de magique chez vous et chez ceux que vous aimez ?
François Berléand :  Je fais un métier qui me permet de rester un peu en enfance... Mes aînés comme mes petits ont gardé leur âme d'enfants. Il n'y a rien de plus beau et de féerique que cette période de la vie !

La Légende de Klaus de Sergio Pablos, dès le 15 novembre sur Netflix
avec les voix de François Berléand, Alex Lutz, Karin Viard, Ludivine Sagnier...
Et cadeau avant l'heure : le film est en accès gratuit sur la plateforme du vendredi 15 novembre au dimanche 17 novembre à minuit !