10 bonnes raisons de regarder MOI, GROSSE, le 15 mai à 21h sur France 2
Bouleversante et pleine de vie, la fiction " Moi, grosse" sera diffusée mercredi 15 mai à 21h sur France 2. Ce film, réalisé par Murielle Magellan et produit par Laurence Bachman, sera suivi d'un débat présenté par Julian Bugier. Une soirée continue qui sensibilise à la discrimination et nous renseigne sur la grossophobie ambiante.
Mercredi 15 mai 2019, France 2 diffuse une fiction réalisée par Murielle Magellan qui traite de la grossophobie dans notre société. Juliette Katz y interprète Raphaëlle, une obèse victime de discrimination constante. Le long-métrage Moi, grosse est inspirée du livre de Gabrielle Deydier, On ne naît pas grosse. Le Journal Des Femmes vous donne 10 bonnes raisons de vous poster devant votre télévision pour regarder ce long-métrage original et instructif.
- La fiction aborde une forme de discrimination dont on parle peu. La grossophobie est un mal encore tabou. Moi, grosse montre comment la discrimination envers les gros se manifeste concrètement. C'est une mise en lumière nécessaire et rare.
- L'actrice principale, Juliette Katz, incarne parfaitement Raphaëlle, un personnage fragile mais indocile qui ne se laisse pas abattre. Pour un premier rôle, la jeune femme surprend et nous touche par la profondeur de son jeu. Il y a un sérieux et un abandon, frappant à l'écran.
- Moi, grosse fait rire et pleurer. A l'image du témoignage de Gabrielle Deydier, le film est rempli d'injustices à peine croyables. Le spectateur passe du rire aux larmes en une seconde, ce trop-plein d'émotion fait du bien et montre l'efficacité du scénario et du jeu des acteurs.
- Un manifeste pour les minorités. Le film dénonce la discrimination envers les obèses mais pas seulement. Chacun peut se sentir concerné car Moi, grosse aborde avant tout le thème de la tyrannie des apparences. Tout le monde peut souffrir de cela, que l'on fasse du 36 ou du 46.
- Une formidable histoire d'amitié. Judith est une femme libre, Juliette est une femme "grosse". Les deux femmes vivent une histoire d'amitié qui donne de l'espoir. Solidaires, elles réussissent à s’accepter en duo.
- S’accepter comme on est. Le message du film est aussi bouleversant que convaincant. L'important pour être heureux, c'est avant tout l'acceptation de soi-même. Apprendre à s'assumer, apprivoiser son corps, sa personnalité : une philosophie de vie remarquable.
- Un inversement du regard. Le film nous met clairement à la place du discriminé et nous pousse à nous interroger : qu'est-ce qui gêne tellement dans le fait que quelqu'un soit gros ? Sans nous incriminer, on nous pousse dans nos retranchements en nous montrant à quel point certaines situations, qui peuvent nous sembler banales, sont blessantes pour certains.
- Une réponse à la méconnaissance de l'obésité. Le film apporte également des précisions d'un point de vue médical et psychologique. Sans être trop précis, on comprend qu'un obèse n'est pas obèse par choix.
- Un film qui bouleverse totalement les codes. Dans Moi, grosse, pas question de représenter une personne en surpoids qui finit par perdre du poids et devient heureuse... Non ! Ici, on bouleverse les codes de représentation et on a l'audace de montrer que l'on peut être gros et heureux dans sa vie privée et professionnelle.
- Un scénario fort et séduisant. En 90 minutes, le film balaye un grand nombre de problématiques qui touchent les personnes grosses. L'ennui est proscrit, les rebondissements sont nombreux et chaque scène s'enchaîne avec fluidité... On en redemande !
Découvrez la fiction de Murielle Magellan, Moi, grosse, diffusée 15 mai 2019 à partir de 21h sur France 2. Le film sera suivi d'un débat animé par Julian Bugier qui donnera la parole à des hommes et à des femmes en surpoids, mais aussi à des médecins et psychologues qui les accompagnent dans leur combat contre la "grossophobie" et l'obésité.