Guillaume Musso : "Je ne suis pas dans la séduction" Y'a pas d'histoires, sans amour

portrait de guillaume musso
Portrait de Guillaume Musso © Emanuele Scorcelletti

L'amour vous le fantasmez, vous le décrivez -fort bien-, et vous le vivez ?
Guillaume Musso:
Merci pour le compliment, et oui, exactement. Je l'ai rencontré, je le vis, intensément, mais secrètement. Mon côté "old school" m'interdit d'aborder le sujet. Ce n'est pas une pudeur excessive. Je n'ai jamais voulu être acteur, chanteur. Je ne suis pas une vedette du showbiz, je déteste me mettre en scène, alors je ne médiatise pas ma vie privée. Je révèle déjà beaucoup de mon intimité dans mes romans...

 

A quelques semaines de la Présidentielle, quel est votre ressenti sur cette échéance électorale ?
Guillaume Musso : Plus encore que de parler de ma relation conjugale, donner un avis politique me dérange. Les artistes qui se mêlent du pouvoir, cela me gêne. Je ne suis pas donneur de leçons. Je n'ai aucune légitimité à aborder le sujet.

 

A la fin du livre, vous remerciez Ingrid pour "ses idées, son implication, son soutien". Qui est Ingrid ?
Guillaume Musso : Ma compagne. Par honnêteté affective, intellectuelle, je préfère ne pas en parler.


L'amour est pourtant un moteur puissant de vos livres...
Guillaume Musso : Aimer est une priorité. J'aime l'amour avec les dangers que cela comporte. Je crois au coup de foudre, à un amour exclusif et total, à ses tourments aussi. Il faut savoir faire des compromis, entretenir la flamme, protéger l'autre. Parfois, il faut accepter de le revivre "7 Ans Après..."


Pour Frédéric Beigbeder, et avant lui de nombreux neurobiologistes, "L'amour dure trois ans", qu'en pensez-vous ?
Guillaume Musso : C'est un titre génial, mais  excessif. La passion, dévorante, destructrice, s'estompe, certes. L'affection, la culture, l'attachement restent. Ces liens sont les plus importants.

En 2009, dans une interview à Paris-Match, vous disiez que l'arrivée d'un bébé ferait de vous un homme "comblé et complet". C'est le cas ?
Guillaume Musso : Je ne suis pas encore papa, mais cela reste mon plus grand désir, la perspective d'un accomplissement. Evidemment, c'est une responsabilité immense, une source d'angoisses, je me suis posé beaucoup de questions, mais j'en viens toujours aux mêmes conclusions : je veux un enfant. Je rêve de de devenir père. C'est d'ailleurs la paternité le sujet de départ de ce roman.

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