Trophée Roses des Sables : unies contre le cancer du sein

Les filles du Trophée Roses des Sables ont formé le signe d'Octobre Rose ce 4ème jour de rallye, pour les 25 ans de l'asso Le Cancer du sein, parlons-en !

Trophée Roses des Sables : unies contre le cancer du sein
© Trophée Roses des Sables / Flash Sport

"Un jour, je prends ma douche et je me rends compte que j'ai une boule au sein." Quelques rendez-vous médicaux et le cancer de Blandine est détecté. Ségolène la rencontre à l'occasion d'une soirée, elle venait de se faire opérer d'une tumeur (bénigne), elles en ont parlé tout de suite et sont amies depuis 7 ans. L'équipe 133 est la porte-parole de l'asso Le Cancer du sein, parlons-en ! Elles nous racontent leur Trophée. 

L'année dernière, Ségolène pense au Trophée Roses des Sables, pour son engagement dans la maladie. "Je me suis dit, il n'y a qu'une personne avec qui je veux le faire : Blandine." Cette dernière accepte : "J'ai pensé : elle est folle mais c'est fabuleux." Elles sont là pour dire aux femmes touchées : "Allez-y battez-vous ! Après ça, on est des femmes comme les autres. Regardez, on peut même faire un rallye !" Elles ont fait une conférence "Le cancer du sein pour les nuls" pour financer leur projet. Pour sensibiliser les femmes non touchées à cette maladie dont on n'ose pas toujours parler. 

Elles en ont un peu bavé depuis le début de l'aventure. Quoique, toujours avec la banane ! Ça a commencé pendant la formation du rallye : "on était à l'arrière du 4X4 conduit par un autre équipage, on était tétanisées. J'ai dit à Ségolène : je t'en veux un peu, là.

Les mains dans le cambouis

Et puis la série de galères. Avant de partir de Biarritz, le joint de nez de pont a pété (ne me demandez pas de quoi il s'agit, mais c'était pas une bonne nouvelle). Sur la route de l'Espagne à Tanger, c'est la direction assistée qui a lâché. Sur un 4X4 anglais Defender (un ancêtre) avec volant à droite : "la première fois qu'on pilotait un truc comme ça!" Les voilà les mains dans le cambouis (elles ne s'y connaissaient pas plus que moi à ce moment là).

Retardées par les problèmes de mécanique, elles traversent le Maroc de nuit pour arriver à 7h du matin pour la première étape dans le désert. Ségolène : "J'ai compté : 43h sans dormir" Et autant à conduire… Le tout sans la clim, évidemment. Elles arrivent quand même 4ème à l'étape de nuit. Et ce avec : "une boussole, dont on a toujours pas compris comment elle marche. Et une pelle qu'on a jamais réussi à déplier".

"C'est quoi cette galère ?" Parfois Ségolène et Blandine se demandent dans quel pétrin elles se sont fourrées. Mais le combat contre le cancer du sein est plus fort. "Le jour du départ, une amie m'a annoncé qu'elle avait ce cancer. Alors on court pour elle. Et pour toutes les autres."