Cette plante star résiste à tout, même à la canicule : elle embellit le jardin jusqu'à la fin de l'automne
Alors que les températures dépassent à nouveau les 30°C dans plusieurs régions cet été, de nombreuses plantes grillent en quelques jours et d'autres s'arrêtent de fleurir. Mais une autre tiendra à coup sûr jusqu'en octobre, parfois plus.
En ce mois de juillet, dans les massifs, sur les talus, en pleine terre ou même en pot, une plante se distingue par sa tenue impeccable. Elle n'a pas changé d'aspect malgré les semaines de sécheresse, ni réduit sa floraison. Mieux encore : elle est au sommet de sa forme. Elle produit de nouvelles fleurs chaque jour, sans ralentir, sans pause. C'est exactement le type de vivace qu'on cherche quand on veut un jardin qui résiste au climat de plus en plus instable.
Vous l'aurez compris, elle s'adapte à presque tous les terrains, à condition que ces derniers soient bien drainés. Elle pousse même dans les terres pauvres, sablonneuses, calcaires, là où beaucoup d'autres plantes ne tiennent pas. Une fois installée, elle ne demande quasiment aucun arrosage. Son feuillage reste vert, ses tiges ne s'affaissent pas, sa floraison continue. Bref, on la plante, et elle s'occupe du reste.
De plus, ce végétal supporte très bien le soleil direct, même quand les températures montent à 38 °C. Dans les zones les plus exposées, une légère ombre l'après-midi peut l'aider à rester bien dense, mais ce n'est pas indispensable. En revanche, elle craint l'humidité stagnante. Un excès d'eau ou un sol trop compact peuvent faire pourrir ses racines. Ce qu'elle préfère, c'est un terrain léger qui sèche vite après la pluie. Dans le sud, elle s'installe facilement dans un jardin sans arrosage. Dans le nord, elle a besoin d'un paillage en hiver si les températures descendent en dessous de –10 °C.
Elle pousse entre 60 centimètres et 1,50 mètre selon les variétés. Elle forme des touffes souples, assez aérées, avec de longues tiges fines. Si elle devient trop large ou si certaines tiges fanent, on peut la raccourcir en été. Cela ne stoppe pas sa floraison, au contraire, la taille stimule la production de nouvelles pousses. Et en fin de saison, on rabat tout à la base pour que l'année suivante, elle puisse repartir sans problème.
@maelledls_paysagiste Gaura lindheimerii. #jardinage#decorationexterieure#architecture#amenagementexterieur Distance - TWO LANES
Son nom botanique a changé récemment. Elle s'appelait Gaura lindheimeri ou Gaura de Lindheimer, elle s'appelle désormais Oenothera lindheimeri, même si les deux appellations sont encore utilisées. Elle est aujourd'hui largement utilisée dans les jardins publics, les plates-bandes des villes, les espaces verts soumis aux restrictions d'arrosage et les jardins privés.
Alors que l'été 2025 s'annonce à nouveau chaud et sec, les jardiniers cherchent des solutions durables, esthétiques et peu contraignantes. Cette pépite coche donc toutes les cases !