Le bonheur de cultiver un potager bio Le rêve est de commencer avec une terre " franche".

le pire pour un jardinier bio est de reprendre un potager chimique. il sait
Le pire pour un jardinier bio est de reprendre un potager chimique. Il sait pertinemment qu'il retrouvera dans ces légumes des traces de résidus chimiques et cela pendant au moins deux ans. © Le Bio Potagiste
Faut-il un sol particulier ?

Franck, le "bio-potagiste" : Le pire pour un jardinier bio est de reprendre un potager chimique. Il sait pertinemment qu'il retrouvera dans ces légumes des traces de résidus chimiques et cela pendant au moins deux ans.

Le rêve est de commencer avec une terre "franche". Cela correspond à une terre humifère souple de couleur sombre. C'est rarement le cas ! Rien de grave en soit car le jardinier bio est tout à fait capable de modifier son sol en quelques années avec du compost, des amendements adaptés, des engrais verts et un mode de culture adapté.

Même si elle n'a rien d'obligatoire, une analyse du sol rend bien des services.

Même si elle n'a rien d'obligatoire, une analyse du sol rend bien des services. Déjà, elle donne précisément le PH du sol et la quantité d'humus qu'on y trouve. Cela est important car on n'apporte pas les mêmes amendements sur un sol acide que sur un sol basique (calcaire).

Elle donne aussi la valeur, tout relative, de ce que contient votre sol en éléments fertilisants. Cela évite des excès dans l'apport de fumure car l'excès est toujours pire que le manque dans un potager bio.

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