Valérie Trierweiler retourne sa veste et caresse Ségo

Dans de récentes interviews, Valérie Trierweiler tacle le gouvernement, défend les démunis, applaudit Ségolène Royal et s'en prend aux "bobos". Avec la journaliste politique, on ne sait plus sur quel pied danser...

Fini le temps des danses endiablées au Banana Café, des gifles parties trop vite et de la réputation de tornade forcenée. En cet été caniculaire, Valérie Trierweiler a décidé de dégainer son arme politique. On la connaissait "ex de", femme bafouée, vengeresse millionnaire... La voici désormais critique posée du gouvernement et porte-parole des plus défavorisés.
Pour parvenir à ce tour de passe-passe, l'ex de François Hollande a calmé ses ardeurs et pioché dans son chapeau magique de femme de médias médiatisée. La chroniqueuse de Paris Match a ainsi accordé un entretien exclusif à Grazia. Dans les colonnes du magazine féminin, Valérie Trierweiler dézingue la gauche au pouvoir. "J'ai été très choquée de la façon dont ce gouvernement stigmatise les chômeurs comme s'ils étaient responsables de leur situation", confie-t-elleAvant d'aborder le sujet qui fâche : "François Hollande est le président de tous les Français donc le mien aussi… Mais maintenant mon président de cœur c'est Julien Lauprêtre", alias le président du Secours populaire français, association qu'elle défend corps et âme en tant que marraine. Désormais, elle admire aussi Jean-Luc Mélenchon, qui "s'adresse aux plus démunis", qui "les entend". Sous-entendu : lui...
L'équipe de son ex n'est pas la seule à être égratignée. Au fil de l'interview, l'ancienne première dame critique aussi les "bobos" parisiens, coupables selon elle de stigmatisation. "Il y a une forme de mépris des classes sociales dites supérieures à l’égard de ceux qui n’ont pas eu la même chance à la naissance. (…) Ces bobos qui s’offrent des lofts à la périphérie de Paris et ne veulent pas mélanger leurs enfants avec ceux des milieux populaires. Cette ségrégation, dès le plus jeune âge, est ce qu’il y a de plus révoltant".

Une revanche sur le long terme

Si ses critiques envers la politique sociale peuvent être considérées comme le fameux plat qui se mange froid, deuxième service après la parution de son livre, Valérie Trierweiler déstabilise quand, quelques jours plus tard, elle félicite Ségolène Royal, la mère des enafants de son ex, sur RTL. "Quand je vois qu'elle propose une loi, j'applaudis des deux mains", lance-t-elle au micro, en réponse à l'implication de son ancienne rivale contre le gaspillage alimentaire. La journaliste ne serait-elle pas si mauvaise ? Mieux : ses propos dans les médias prouvent qu'elle ne compte pas rester aux yeux de tous la femme humiliée par le Président. La sortie de Merci pour ce moment n'était en fait que le début de sa reconversion en pourfendeuse réfléchie de la politique menée par le gouvernement, tendance gauchiste spécialisée dans le sort des plus pauvres.
Après l'histoire Gayet/Hollande, la romancière la plus haïe du Palais aurait pu s'effacer de la place publique, se faire oublier, se la couler douce à Angers... C'est sûrement ce que le pouvoir aurait souhaité. Et c'est aussi certainement pour cela qu'il n'en sera rien. Celle qui dérange a décidé de squatter la sphère médiatique et de faire entendre sa voix. Remise de l'affront amoureux, Valérie Trierweiler est remontée à bloc. Du côté de l'Elysée, les oreilles doivent siffler.

"Valérie Trierweiler tacle de nouveau François Hollande sur Twitter !"