Thierry Marx transforme le RER C en restaurant gastronomique
Vendredi 21 septembre, pour marquer le coup d'envoi de la Fête de la Gastronomie, Badoit a offert avec la complicité de Thierry Marx, un dîner gastronomique express à 400 passagers du RER C. Récit d'un trajet pas comme les autres.
20h, Porte Maillot l'alarme retentit : le quai du RER C déverse son flot de passagers dans les wagons des trains. Ces derniers, pressés de rentrer chez eux, ne se doutent pas encore qu'ils prennent place dans un restaurant gastronomique ambulant, le Badoit Express.
Premier arrêt, le coup d'envoi est lancé : un flot de tables envahit les wagons. Nappes blanches, verres de Badoit, serviettes rafraîchissantes : on est dans un restaurant gastronomique s'il vous plaît !
Les passagers observent avec incrédulité ce ballet. Ils ne savent toujours pas à quelle sauce ils vont être mangés jusqu'à ce que retentisse un message d'annonce. Point de retard ou d'incident technique, mais une surprise d'un tout autre genre : le chef Thierry Marx annonce le menu gastronomique que les passagers auront la chance de déguster de Porte Maillot à Bibliothèque François Mitterrand.
Au second arrêt, sur le quai, des maîtres d'hôtel attendent,plateaux en main, l'arrivée du train pour envoyer l'entrée, un Pressé de Veau, Lentilles et Foie Gras de canard sauce moutarde. Les "oh" et les "ah" laissent place à la dégustation, interrompue soudain par la venue du chef Thierry Marx, désireux de recueillir les avis de ses convives.
La jeunesse à bord, mobile en main, ne perd pas une miette de l'événement : ça va buzzer dans la cour de récré.
Les arrêts défilent, les plats suivent : après le Pressé de Veau "exquis", de l'avis des goûteurs, c'est un Agneau du bout des doigts avec petits légumes niçois qui régale les wagons. Certains passagers prennent le train en marche découvrant avec stupéfaction ce restaurant ambulant. D'autres n'hésitent pas à laisser filer leur arrêt pour se délecter du dessert, un œuf à la neige en feuille de sucre et coulant vanille.
Arrêt François Mitterrand, les cuisines du restaurant gastronomique ferment leurs portes laissant des passagers repus et digérant leur trajet. "Si seulement, ça pouvait être ainsi tous les jours", regrettent certains.
On salue cette initiative ouverte au plus grand nombre, initiée par la marque Badoit avec la complicité du Chef Thierry Marx, qui s'est prêté bien volontiers à ce challenge : "J'ai fait le choix de travailler des produits patrimoniaux comme le Foie Gras pour maximiser le plaisir de nos hôtes d'un instant. Un repas accompagné d'eau de Badoit, une eau minérale qui me séduit par son naturel, et qui, à travers la joyeuse cavalcade de ses bulles, réveille les moindres ingrédients. De plus, ce menu traduit parfaitement l'évolution de la cuisine française. Aujourd'hui, la haute cuisine entre dans le quotidien des Français, la gastronomie a investi le RER, et on la déguste simplement en bouchées ! C'est cette mutation de la gastronomie que nous avons voulu exprimer à travers ce projet."
Que la Fête (de la Gastronomie) continue !