Le Grand Jour : découvrez le jour J de nos journalistes

"Le Grand Jour", en salles le 23 septembre, met en scène quatre jeunes qui se préparent en vue de leur grand jour, celui qui changera leur vie et sur lequel reposent tous leurs espoirs. Un tournant auquel a été confrontée l'équipe du Journal des Femmes. Découvrez le grand jour de quelques-unes des journalistes de la rédaction.

Qu'il s'agisse d'un examen, d'une épreuve sportive, d'un changement de vie ou d'une décision difficile à prendre, nous sommes tous, à un moment ou à un autre, confrontés à ce fameux "grand jour" qui marque un tournant dans notre vie ou dans notre manière de l'appréhender. A l'image des personnages du film de Pascal Plisson, les rédactrices du Journal des Femmes se souviennent de cette journée. Retrouvez leurs témoignages ci-dessous, avant d'aller découvrir Le Grand Jour, dès le 23 septembre au cinéma.

Alice Thierry, rubrique Cuisine :
"Mon grand jour, c'est lorsque je me suis envolée pour 6 mois à Madrid en 2006 dans le cadre de mon année Erasmus. Petite, je serinais mes parents en leur soutenant que je partirai pendant mes études aux Etats-Unis. Je n'ai pas été retenue pour les States - bye bye l'american way of life - mais pour l'Espagne - si señorita ! Je me souviens avoir (beaucoup) pleuré dans l'avion, de peur et de joie à la fois. Je sentais que cette parenthèse enchantée allait être déterminante dans ma vie. Et ce fut le cas : je suis sortie grandie de mon auberge espagnole".      

Natacha Couvillers, rubrique Société : 
"Quand j'avais 13-14 ans, j'étais en vacances avec mes parents et mon père m'a proposé de faire l'ascension du Mont Ventoux dans le Vaucluse. Nous avons donc fait la randonnée encadrée par un guide, de nuit, pour voir le lever de soleil au sommet. Je ne pensais vraiment pas que j'allais pouvoir aller jusqu'au bout. Mon père non plus, d'ailleurs. Un grand "matin" donc : j'ai réussi et ça m'a donné la force de me surpasser par la suite".

Julie Guillermet, rubrique Déco :
"Au départ, je voulais raconter le jour des résultats du bac, mais j'ai trouvé mieux et opté pour le jour de la naissance de ma petite sœur. Fille unique depuis 12 ans, j'ai accueilli l'arrivée de cet être inconnu avec une grande joie et un peu d'appréhension : comment s'occupe-t-on d'un si petit bout de chou ? Serais-je à la hauteur ? J'ai su prendre mes marques et donner un maximum d'amour à ma nouvelle petite sœur/poupée. Souvent sollicitée par mes parents pour prendre soin de Nina (aka la petite sœur), j'ai appris comment m'occuper d'un enfant, mais aussi faire preuve d'autorité quand il le fallait, chose qui n'a jamais été vraiment innée chez moi. Plus responsable, plus autonome, la naissance de Nina m'a fait mûrir à vitesse grand V et m'a apporté un grand - comme des petits - bonheur(s)". 

Laura Mortier-Smoter, Coordination internationale :
"Le 4 mars 2012 est l'un des plus grands jours de ma petite vie. En bouclant le semi-marathon de Paris, j'ai remporté une belle victoire sur moi-même. Malgré un départ chaotique -  j'ai été doublée par un papy puis par un papa qui courait avec ses triplés en poussette - j'ai cru ne jamais pouvoir terminer cette épreuve. J'ai franchi la ligne d'arrivée en pleurant de joie (et de douleur accessoirement). Et j'en suis très fière".     

Bénédicte de Montvallon, rubriques Loisirs :
"Difficile de déterminer précisément un grand jour, je choisirais plutôt une année (oui, je triche) : 2009, quand j'ai arrêté le droit, en Master 1, après 2 ans et demi à me morfondre sur les bancs de la fac, pour me tourner vers le journalisme. Une décision mûrement réfléchie, mais qui a suscité l'incompréhension totale de mes amis. Je ne l'ai jamais regretté (et j'aurai même dû faire ce choix beaucoup plus tôt). Si je devais quand même citer un grand jour, je dirai ce jour de mai 2013 où j'ai vendu ma première pige. Impossible d'oublier le shoot d'adrénaline ressenti après le coup de fil de ce rédacteur en chef et cette sensation de fierté qui m'a fait planer pendant des heures". 

Krystel Stephant, rubrique People : 
"Mon grand jour est sans conteste celui où j’ai quitté le nid familial. Née en Guyane, j’ai quitté famille et amis à l’âge de 18 ans pour poursuivre mon rêve : celui de m’installer à Paris, à 8000 km de là. Faire de longues études dans une grande ville, voilà ce à quoi j’aspirais. J’ai pris mon envol le 17 août 2009. Je m’en souviens comme si c’était hier. Pétrie d’appréhensions et assaillie de doutes, j’ai pensé à faire machine arrière ce jour-là. Mais animée de cette vibrante envie d’ailleurs, je n’ai pas reculé et ai quitté ma vie en Amérique du Sud pour goûter aux joies de la vie parisienne. Six ans plus tard, je me rends compte du courage qu’il m’a fallu. A l’époque, je n’en étais pas consciente, tant cette décision me paraissait être une évidence. Aujourd’hui,  l'absence de ma famille est comme une petite flamme lancinante, qui brûle plus ardemment certains jours. Malgré tout, je ne regrette rien car chaque été j’ai le bonheur de retrouver les miens.  Je leur raconte combien dans mon rêve, il ne manque qu’eux". 

Ony Dousa, rubrique Beauté :   
"Le jour où j'ai eu ma première voiture. Une Mini Austin bleue ciel d'occasion ! Je l'ai eue pour mon bac. J'en étais trop fière ! Ca me changeait de la voiture familiale que j'empruntais à mes parents. Dès que je l'ai eue, j'ai enchaîné les sorties et même les virées dans le sud avec les copines. J'adorais conduire la musique à fond sur l'autoroute. Je me sentais libre et adulte. C'est fou ce qu'une voiture peut donner confiance en soi !"

Justine Boivin, Actu  :  
"Mon grand jour ? C'était en février 2008. Jean Rochefort, mon idole, présidait la cérémonie des César. La journaliste cinéma que j'étais s'apprêtait à rencontrer 'la voix' qui avait bercé ses jeunes années : celle du narrateur des Aventures de Winnie, Tigrou et Bourriquet, l'acteur star du Crabe-Tambour et d'Un Elephant ça trompe énormément, mais aussi le passionné de chevaux, cavalier d'exception reconverti avec brio en commentateur équestre. La rencontre avec ce Moustachu, dandy chic au flegme britannique et à l'humour courtois a dépassé mes espérances. Le Mari de la Coiffeuse a été le plus adorable des hommes et malgré le trac, j'ai évité le Ridicule. Notre bref Tandem reste gravé dans ma mémoire".

Retrouvez la bande-annonce du "Grand Jour" ci-dessous : 

"Bande-annonce VOST, Le grand jour"
L'affiche du film © Pathé Distribution


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