10 conseils pour atteindre l'orgasme vaginal

Orgasme vaginal et clitoridien sont liés, l'un ne va pas sans l'autre. Pour autant, le plaisir vaginal est plus profond, durable, intense... et aussi un peu plus dur à rencontrer. Conseils de notre sexologue Alexandra Hubin.

10 conseils pour atteindre l'orgasme vaginal
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Près de huit Françaises sur dix (78%) sexuellement actives admettent avoir déjà eu des difficultés à jouir, rapportait un sondage Ifop publié en février 2019. Voici 10 conseils pour atteindre l'orgasme vaginal (qui reste lié au clitoris, ne l'oublions pas).

Je vis "cul"

Le cerveau joue un rôle primordial au lit. Alors pourquoi ne pas lui donner de la matière ? Vivre "cul", c’est se nourrir de lectures érotiques, de podcast, parler sexe avec ses copines, visionner des films pornos et entretenir ses fantasmes.  Du coup, pendant l’acte, notre imagination est décuplée et notre cerveau libère davantage les célèbres hormones du plaisir : la dopamine et la sérotonine. Plus il y en a, plus on grimpe !

Je vis mon rapport sexuel comme j'en ai envie

Pour parvenir à l’orgasme, il est important de vivre son rapport sexuel comme on l’entend. Si on préfère garder sa robe ou ses chaussettes parce que ça nous excite, libre à nous. On choisit son épilation, minime ou touffue, de faire l’amour dans le noir ou face voisin, et on reste en missionnaire si on n’est pas d’humeur à se retourner. Il n’y a pas de chemin idéal pour toucher l’orgasme, mais il y a son chemin préféré. Et il faut le privilégier !

Je me masturbe (sans culpabiliser)

Se masturber permet de connaître son corps, de comprendre où se trouve son plaisir et quelles caresses le dénudent. En l’apprivoisant, on multiplie ses chances de rencontrer l’orgasme. Sous la douche, avec un sextoy, devant un miroir ou dans ses draps… on explore son vagin. Et même s’il est difficile de parler de mode d’emploi, il faut reconnaître qu’une fois qu’on le possède, il est plus simple de jouir grâce à une pénétration.

Je copine avec mon point G

Le point G serait un des secrets de l’orgasme vaginal. Cette petite zone dans le vagin, si elle est stimulée par petites pressions, promet l’explosion. Elle serait située à deux gros centimètres de l’entrée du vagin, reconnaissable car légèrement bombée et à la muqueuse plus râpeuse.  Alors partons à sa recherche, seule ou à deux, avec ses doigts ou les bons accessoires, en étant de préférence excitée. Cependant, zéro stress : toute la paroi vaginale est sensible et tourner autour de son point G sans l’identifier assure tout de même un vrai plaisir. On peut très bien trouver son point A ou son point B. Après tout, chacune ses points.

Je tonifie mon périnée

Un périnée musclé promet davantage de plaisir. C’est simple : le périnée "entoure" le vagin. Plus il est tonique, plus le vagin sera étroit et les sensations seront décuplées. Pour un effet maximum pendant la pénétration, on bouge son bassin vers l’avant en contractant son périnée afin de ressentir de légères pressions vaginales. Car le plaisir naît de la pression, moins des frottements. Un périnée tonique, c’est aussi très agréable pour ces messieurs qui lors de la pénétration se sentent davantage serrés.

Je respire amplement

Un corps qui respire correctement est un corps qui se détend. Vous le savez : on vous conseille à longueur de temps de bien respirer pour ne pas céder à une situation de panique ou pour trouver le sommeil plus vite. De la même façon, respirer est un atout pour atteindre l’orgasme. Il aide le corps à se lâcher. En résumé : on s’envole grâce à la respiration abdominale.

J’opte pour la position Andromaque

A moins de ne pas en avoir envie sur l’instant, on privilégie la position Andromaque : nous sur lui. On peut gérer le va-et-vient et mieux sentir la magie qui naît dans notre vagin. De plus, la stimulation du clitoris étant à son top dans cette position, on est de plus en plus excitée. Car oui, la position Andromaque créé une double stimulation et c’est le pied : on s’habitue alors à ressentir du plaisir pendant la pénétration et c’est ainsi qu’on approche le plaisir vaginal.

J'arrête de penser

Faire l’amour des tracas plein la tête retient l’orgasme. Oui, vous paierez vos factures, vous avancerez votre boulot et vous rappellerez la Sécu. Mais vous le ferez demain. Pour l’heure, abandonnez-vous ! De toute façon, une fois dans l’acte, rien ne sert de penser à ce que vous avez à gérer : les jambes en l’air, vous n’y parviendrez pas. Donc lâchez-vous et faites le vide dans votre tête.

Je communique avec mon partenaire

Parlez, parlez, parlez. Que ce soit en dehors des rapports, pour partager vos fantasmes, vos désirs, ce que vous aimez et n’aimez pas, ou que ce soit pendant l’acte pour guider l’autre et lui montrer le chemin. Échanger, discuter, c’est un bon réflexe, une habitude à prendre si elle vous ressemble. L’orgasme est un partage et se tenir la main pour aller le chercher, c’est multiplier ses chances de trouver les bonnes prises.

Je désacralise l'orgasme

L'orgasme, c'est bien, c'est bon, mais ça ne fait pas tout ! Prendre du plaisir ne se résume pas à jouir. On peut apprécier un feu d'artifice sans bouquet final et un gros gâteau sans cerise. Donner moins d'importance à l'orgasme en vivant à fond son rapport sexuel est le meilleur moyen de l'accueillir. Si on le considère comme un but sacré, on se prend vite les pieds dans le tapis. Vous les voulez plutôt en l'air, non ?

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