Obsession amoureuse : comment arrêter cette fixette ?

Il vous obsède. Que vous l'ayez fréquenté 2 jours, une semaine, trois mois, vous ne pensez qu'à lui. Pourtant, vous vous rendez à l'évidence : il ne se passera rien entre vous. Voici comment sortir de cette obsession.

Obsession amoureuse : comment arrêter cette fixette ?
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Vous avez beau essayer, vous n'y arrivez pas. Vous pensez à lui sans cesse. Même si vous tentez de vous occuper, de sortir avec des amis, de passer du temps en famille, de vous plonger dans le travail... Rien y fait. Il occupe toujours vos pensées alors que vous savez très bien que cette histoire est terminée. Voici comment sortir d'une obsession amoureuse.

Chercher ses défauts pour sortir de l'idéalisation

Oui, on se croirait (un peu) dans la cour de récré, mais cette méthode est approuvée : se concentrer sur les défauts de l'autre nous aide petit à petit à lui trouver moins d'importance. Évidemment, pas toujours facile d'admettre qu'il est comme-ci ou comme ça, puisque notre cœur nous souffle l'inverse. Mais avec un peu de concentration et un gros plongeon au fond de soi-même, on réalise rapidement que nous sommes dans l'idéalisation et que nous nous mentons. En vrai, ce mec ne nous correspondait pas, la preuve, il rechignait à sortir sa carte bleue, il mangeait salement, il était capricieux et surtout, toujours en retard.

Ouvrir les yeux sur les autres hommes

Quand on pense à un homme, les autres n'existent plus. Et n'existeront plus jamais : on se croit prise d'amour pour le restant de notre vie. Or, avec le temps et au gré des rencontres, on s'aperçoit qu'il n'était pas exceptionnel ou du moins, que d'autres le sont aussi. Du coup, plutôt que d'attendre que les mois passent et nous ouvrent les yeux, faisons-le seule : observons les hommes qui passent, questionnons-les, ne rechignons pas à faire connaissance en pensant que c'est perdu d'avance. Non, osons, discutons, réalisons sagement et tranquillement que d'autres types sont biens, la preuve, il y en a un qui nous a fait rougir cet après-midi.

Couper son téléphone portable

Il existe bien trop d'outils qui nous font tomber folle et entretiennent notre fixette : à force de guetter notre téléphone portable et un gentil texto, mais aussi le profil Facebook de Jean-Paul, ainsi que son Instagram (et son Twitter, son Snapchat, son LinkedIn et ainsi va la vie moderne), notre fixette est de pire en pire. Car en plus de ruminer, on a des réflexes qui bouffent notre temps. Donc pour sortir de son obsession, on freine les nouvelles technologies. Petit à petit, on gagne en liberté, on se défait d'un poids et on reprend le cours de sa vie tranquillement. On se rend compte que sans téléphone, notre fixette est maigre, presque loin.

Tout faire pour se vider la tête

Plonger dans un film ou aller courir une heure, ça vide l'esprit. On peut aussi sortir avec ses amis jusqu'à pas d'heure, commencer une série, découvrir le tricot, la céramique ou enfin se mettre à Top Chef ou Koh Lanta. Tout ce qui vide la tête est bon à prendre. C'est même indispensable au quotidien que de faire des pauses de cerveau. En agissant ainsi, on s'habitue à décrocher cinq minutes par-ci, cinq minutes par-là, et donc à constater que c'est faisable, que de ne pas penser à Jean-Paul l'espace de quelques secondes étirées. Donc ? On est fière et puisque qu'on comprend qu'il est possible de décrocher, on le fait avec aisance. Car la fixette amoureuse tient souvent de la croyance que de toute façon, on est accro et c'est trop tard.

Ne plus parler de lui (ou le moins possible)

Un peu comme il est bon de ne plus actualiser son profil Facebook, ne plus parler de lui aide aussi. Car plus on le rendra vivant dans nos conversations, plus il envahira notre petite tête. Tout comme penser "je vais tomber malade là" augmente les chances d'attraper le rhume de notre voisine. C'est pareil pour Jean-Paul, plus son prénom revient et plus on analyse ses faits et gestes, plus il prend de la place et on garde le virus. En discutant de tout et de rien, sauf de lui, on s'exerce à lui donner moins de pouvoir, on réalise qu'il y a d'autres choses au monde que cet homme et surtout, on habitue nos amis à la disparition de Jean-Paul, qui ne nous demanderont plus : "C'en est où ?". Phrase qui peut nous relancer un bon bout de temps et nous donner l'impression de repartir à zéro. 

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